La faculté d’histoire et Géographie, sur la colline du savoir, à Bamako, a servi de cadre, le jeudi 30 mars 202, au dialogue interreligieux de l’ONG, HWPL (Heavenly culture World Peace restoration of light).
Visant à clarifier certaines interprétations d’ordre religieux sur la construction de la paix et de la communion dans le monde, ce 7ème bureau WARP, depuis le mois de juillet au Mali, n’a pas fait exception à la considération que toutes les religions sont faites d’amour et la paix. « On ne peut pas dire qu’on aime Dieu si on n’aime pas son prochain » a indiqué lors de cet échange, le paneliste Pierre Diarra, consulteur du Dicastère pour le dialogue interreligieux (Vatican), représentant du catholicisme.
Avec le constat que de nombreuses guerres sont d’origine religieuse alors que la plupart des religions prônent la paix, l’ONG HWPL (Heavenly culture World Peace restoration of light), s’est donnée commission de circonscrire cette incompréhension jusqu’à la source. En plus de cela, elle œuvre aussi pour la paix, le respect des droits de l’homme et la cessation des guerres dans le monde entier.
Fondée le 25 mai 2013 en Corée du Sud, l’ONG HWPL travaille aujourd’hui dans plus de 170 pays au moyen de 3 initiatives principales, à savoir, la DPCW, l’Education à la paix et l’harmonie interreligieuse au travers des bureaux WARP.
La dernière fait l’objet de la présente rencontre qui vise, notamment à instaurer une l’harmonie entre les toutes les religions. Pour ce faire, des représentants de plusieurs confessions religieuses étaient au rendez-vous pour enrichir les échanges.
Ils étaient entre autres, M. Jules Ablam, ancien dans l’Eglise Pentecôte du Mali, représentant du protestantisme et de l’évangélisme ; Evangéliste Alphonse, représentant de l’Eglise Nouveau Ciel Nouvelle Terre ; M. Sadio Sow, Fidèle, représentant de l’Islam ; N’dji Jacques Dembélé, président du collectif des Intellectuels chrétiens du Mali ; Kelly Aka, Directrice branche HWPL au Mali ainsi que de
Noémie Makosso Loembet modératrice et Valéry Ngoue, présentateur du Dialogue.
Après un riche moment d’échanges interactifs, il a été admis de la présentation de chaque paneliste que toutes les religions sont basées sur les principes d’amour, de paix, de pardon d’où la thèse que nombreux de ces conflits dans le monde sont dû aux mécompréhensions des préceptes religieux.
Ainsi dans son intervention, le paneliste Pierre Diarra, consulteur du Dicastère pour le dialogue interreligieux (Vatican), représentant du catholicisme a souligné qu’« On ne peut pas dire qu’on aime Dieu si on n’aime pas son prochain ».
Outre le dialogue interreligieux, l’ONG HWPL, mène beaucoup d’autres initiatives pour la construction de la paix.
Enregistrée auprès du Département de la communication globale des Nations unies avec un statut consultatif auprès du Conseil économique et sociale des Nations unies (Ecosoc), la HWPL a proposé un instrument juridique pour consolider et faire respecter le droit international pour la paix. En effet, elle estime que le droit international n’est plus adapté aux réalités du moment. « Nous savons que le droit international a pour but d’éviter les guerres. S’il y a des guerres, pouvons-nous considérer que ce droit est respecté ? Le problème du droit international est qu’il n’est plus adapté. C’est pour cette raison que le 14 mars 2016, HWPL a proclamé la Déclaration de paix et de cessation de guerre qui a été rédigée avec la participation d’experts en droit international de 15 pays différents. Elle est composée de 10 articles et de 38 clauses » a fait savoir Valéry lors de la présentation de l’ONG à ce dialogue interreligieux.
Aussi, lors de la célébration du 7e anniversaire de cette déclaration, le 18 mars dernier, un protocole d’accord a été signé avec la commune urbaine de Gao.
Par-là, l’ONG HWPL demeure convaincu que la paix est bien possible et que ce n’est pas une utopie. Comme illustration, l’ONG HWPL a contribué à la résolution d’un conflit de 40ans à Mindanao, conflit également d’origine religieuse, au moyen de la DPCW.
C’est pourquoi, elle ne rate pas son rendez-vous mensuel de dialogue interreligieux (DPCW) afin de pouvoir toujours rapprocher les points de vue des religions sur la construction de la paix.
D’ailleurs le prochain rendez-vous prévu, le 29 avril considéra avec la commémoration du 10e anniversaire de la fondation de HWPL fondée le 25 mai 2013.
Donc une occasion de plus de resserrer les rangs afin d’atteindre l’objectif qui n’est autre que de de bannir la guerre du monde.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS