Venus des quatre horizons du Territoire national recomposé, les Maliennes et Maliens sont sortis pour répondre massivement à l’appel d’Assimi Goïta, chef de l’État et président de la Transition, de s’asseoir et d’échanger dans la paix et la cordialité. Afin de s’entendre sur un cahier de charges et de missions, à exécuter d’ici le prochain transfert du « pouvoir » aux futures autorités légitimes qui sortiront des urnes, lors des législatives, des communales et de la présidentielle, à organiser scrutin dans des délais raisonnables. Des localités les plus éloignées aux communes les plus proches, beaucoup sont venus au Cicb pas par simple curiosité. Beaucoup d’autres se plaignent de n’avoir pas été associés ou invités. D’autres estiment que les portes du dialogue leur ont été fermées au nez. Chacun a ses raisons, mais ce qui est constant dans cette affaire, il y a eu beaucoup d’appelés parmi tous ceux et toutes celles qui se sentent Maliens ou qui sont effectivement que singulièrement Maliens. En dehors de ceux-là, il y a ceux et celles qui ont le ressenti indispensable pour prendre part aux sessions du dialogue inter-malien, en cours depuis le 2 avril. Le train ne s’arrêtant une seule fois en gare où il passe, l’automaticité du départ ne prévient personne de ceux et celles qui ont refusé de monter à bord. Bref, trêve de commentaire !
Pour rentrer dans le vif du sujet, c’est incontestable que les Maliens se sont dit «oui » pour reprendre langue, pacifier les cœurs et sceller une nouvelle alliance entre le peuple et ses autorités autour des ressources naturelles, de la sécurité des populations, du mode de fonctionnement de l’État et de ses institutions et la moralisation de la vie publique par une restauration des valeurs et d’esprit civique et éco-citoyenne. Entre les refus de participer par défiance, méfiance ou abstention des autres acteurs politiques, et adhésion collective au discours du 31 décembre 2023, du Président Assimi Goïta dans lequel il appelait de ses vœux ce dialogue entre Maliens, au détriment des faux et inapplicables accords de paix, la vérité toute crue est sortie de la bouche des Maliens eux-mêmes, qui ont décidé de susciter la candidature du Colonel passé général sur leur demande également, Assimi Goïta. Parmi les recommandations faites en plénière de ce dialogue. Comme quoi, nos concitoyens ne veulent pas perdre de temps dans la quête de leur souveraineté pleine et entière retrouvée, au niveau individuel comme au national.
Positivement donc, après une cérémonie d’ouverture haut en couleurs de ce dialogue le 6 mai dernier, le dialogue a démarré sous les chapeaux de roue à partir du prononcé (faisant foi) des deux discours entendus du président du Comité de pilotage, M. Ousmane Issoufi Maïga, et du chef de l’État, le Colonel Assimi Goïta. Qui ont tous deux été brefs dans leurs allocutions, afin de permettre aux nombreux délégués d’entamer leurs travaux avec les commissions et leurs rapporteurs. Ils auront cerné tous les thèmes inscrits aux débats pour accoucher de résolutions, de motions et de recommandations, qui constituent les éléments essentiels de ce rapport de synthèse, remis ce samedi 11 mai au Président de la Transition, Général Assimi Goïta, qui avait commandé ce rapport en instituant et installant ledit Comité de pilotage et ses membres nommés le 5 février dernier.
Du contenu des délibérations des commissions
À l’entame de cette cérémonie de clôture, marquant le clap de fin du tournage grand public du film télé réalité intitulé 1er dialogue inter-Maliens sur et pour la paix et la réconciliation nationale, le Maître de Cérémonie Salif Sanogo et le chef des griots M. Soumano, ont instruit le public sur les motivations et les enjeux de ce forum global entre Maliens. Un charmant public qui a été agréé par une ballade symphonique offerte chorégraphie par le Conservatoire des arts et métiers du Multimédia Balla-Fasseké, en guise d’hymne à la paix et aux retrouvailles entre Maliens. Avant que le rapporteur général ne prenne la parole pour donner lecture à son Excellence Assimi Goïta et à l’assistance, du contenu des délibérations des commissions de travail du comité de pilotage et des membres agréés de la société civile qui ont bien voulu prendre part aux débats.
En dehors du rappel des objectifs de ce dialogue inter-Maliens, M. El Hadj Boubacar Sow, s’est largement étendu sur les 40 à 70 propositions contenues dans les recommandations finales des cinq commissions.
Pour la commission chargée de «Paix, réconciliation nationale et cohésion sociale» Entre autres recommandations reçues (sur 41), on peut noter : le respect de la réglementation en vigueur en matière d’utilisation des réseaux sociaux ; le renforcement de l’éducation civique et morale à l’école pour développer l’esprit patriotique ; l’enseignement de l’histoire et de la géographie rendu obligatoire à tous les apprenants du secondaire au supérieur ; la promotion de la formation professionnelle, de l’insertion des personnes vivant avec un handicap et leur prise en charge adéquate ; le renforcement des capacités des autorités et légitimités traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits communautaires ; la mise sur pied d’un cadre d’échange permanent entre l’Administration et les usagers etc.
Pour la commission chargée de la thématique «Questions politiques et institutionnelles» : sur 51 recommandations, en voici quelques-unes Contrôler la ligne éditoriale des prêches par les religieux afin d’éviter la propagation des messages de haine ou susceptibles de créer un conflit entre les différentes tendances religieuses ; former les maîtres coraniques contre la radicalisation et l’enrôlement des enfants, encadrer la construction des lieux de culte ; améliorer la gouvernance par le respect des textes en vigueur relatif à la lutte contre la corruption, le favoritisme, le clientélisme, l’enrichissement illicite, l’impunité, le népotisme et le tribalisme ; développer une stratégie de communication sur les méfaits de la corruption ; renforcer l’indépendance et la transparence de l’institution judiciaire pour ne meilleure distribution de la justice ; opérationnaliser la Cour des comptes avec la création des chambres régionales ; accélérer les procédures judiciaires etc.
Pour la commission en charge de la thématique «Économie et développement durable», on retient 59 recommandations dont voici quelques-unes : favoriser l’émergence d’une économie locale diversifiée et durable ; développer une politique économique inclusive orientée vers une transformation structurelle es secteurs de production ; intensifier les investissements dans l’éducation, la recherche, et l’innovation pour stimuler la croissance ; investir massivement dans les infrastructures et services de transports pour stimuler la production et l’accès aux marchés ; créer une banque de la diaspora ; développer et diversifier les sources d’énergie pour assurer la sécurité énergétique du pays etc.
Pour la commission « Aspects sécuritaires et défense du territoire », 80 recommandations ont été formulées. Parmi elles : faciliter les rapports entre les Forces armées et de sécurité et les populations ; renforcer le rôle des autorités traditionnelles dans la gestion des conflits ; sensibiliser et former les autorités locales et les populations dans la mise en œuvre des plans de gestion des risques, des crises et des catastrophes ; renforcer les actions civilo-militaires ; déconcentrer le recrutement dans les Forces armées et de sécurité (quotas par commune, cercle et région) ; renforcer la surveillance des frontières ; intensifier les campagnes de sensibilisation sur les dangers de la prolifération des armes ; lutter contre l’économie criminelle ; créer un site mémoriel des martyrs de la Nation ; écrire l’histoire militaire du Mali et l’enseigner dans les écoles maliennes ; créer des canaux d’échanges et de communication entre les Forces armées et de sécurité et les chercheurs, etc.
Pour la commission « Géopolitique et environnement international », il est fait état de 68 recommandations. Les plus pertinentes en sont : anticiper et accompagner le retour des réfugiés et des déplacés dans leurs localités respectives ; prendre les dispositions nécessaires pour la réinsertion socio-économique des déplacés et des réfugiés ; tenir compte de nos valeurs sociétales dans la gestion des crises ; doter le Mali d’un satellite de communication et de surveillance pouvant couvrir tout le territoire ; rendre la justice et promouvoir le pardon ; promouvoir le consensus national autour des questions de défense et de sécurité ; éviter l’amalgame et la stigmatisation dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ; sanctionner la diffusion de fausses informations sur la situation sécuritaire ; renforcer la communication entre l’État et les légitimités traditionnelles ; renforcer les capacités des autorités et légitimités traditionnelles ; instituer les comités de veille citoyenne dans les villages, fractions et quartiers ; prendre en compte les questions de sécurité comme critère de performance dans l’évaluation des communes.
À tous ceux-là, Assimi Goïta a tendu la main
Ainsi, par rapport aux missions du Comité de pilotage, le dialogue aura permis au moins à obtenir des réponses sur cinq questions essentielles :
Primo : les Maliens sont-ils divisés ou opposés sur l’essentiel ? On pourrait le penser ou le supposer, mais, toute honte bue, les dialoguistes ont rendu vaines toutes tentatives de diviser ou opposer les Maliens, comme d’ailleurs les Fama n’ont cessé de combattre cet esprit défaitiste des démissionnaires et des oiseaux de mauvais augure faisant plus confiance à une intervention extérieure pour résoudre nos problèmes que de prendre le train en marche. À tous ceux-là, Assimi Goïta a tendu la main, les appelant à venir retrouver leurs compatriotes maliens déterminés à s’en sortir par eux-mêmes. Donc, le dialogue inter-Maliens vient de confirmer la souveraineté retrouvée du 14 janvier 2022.
Secundo : nos frères et sœurs des régions nord et du centre, aux prises aux rebelles des mouvements irrédentistes et dans la spirale de violence suscitée par les groupes armés terroristes et jihadistes, sont-ils/elles revenu-e-s à de meilleurs sentiments envers nous autres des MALIENS ? En tout cas, ils et elles sont nombreux (euses) à se reconnaître dans ce concept de « Mali kura », les actions des Fama et de s’être retrouvé-e-s Maliens et Maliennes dans ce forum global sur le Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, faisant là la fierté des acteurs qui y ont beaucoup travaillé. Dont le chef de l’État lui-même, le Ministre en charge de la réconciliation nationale, Colonel Ismaël Wagué, le Colonel Abdoulaye Maïga, le Premier ministre Choguel Maïga, le président du Conseil national de la Transition, Colonel Malick Diaw, le président choisi du Comité de Pilotage, M. Ousmane Issoufi Maïga, et tant d’autres acteurs de l’ombre et de surface, dont nous autres journalistes, qui ont accompagné ce processus jusqu’à son terme actuel. On n’oubliera pas l’action constante des Fama sur le terrain du théâtre des opérations militaires de reconquête totale du territoire national, qui ont beaucoup contribué à ramener la paix et la sérénité dans plusieurs localités, encore fragiles, mais qui sont à surveiller jusqu’à installation complète des services sociaux de base et du retour de l’État et des services décentralisés.
Tertio : Tout le monde a-t-il été impliqué correctement et satisfait dans l’ensemble de la manière dont ce dialogue avait été organisé et tenu Forum global jusqu’à sa fin ? Question sensible mais qui mérite réponse, dans la mesure où les premières plaintes ne sont pas les dernières remarques formulées après les premières critiques essuyées. On l’a vu et ressenti. Donc, il ne s’agit pas de faire un jugement axiologique sur quel personnage avait tel type de visage renfermé qui en dit long sur son état d’esprit par simple subjectivité comme c’est souvent le cas dans notre corporation. Mais aller au-delà, et faire preuve d’objectivité, son rapport d’extériorité à la chose observée, puis relatée et commentée ou livrée telle. Du bon journalisme qui rendrait moins partisan en essayant de restituer intégralement les recommandations faites ou de les traiter avec diligence et esprit d’objectivité, ne se contentant que de rendre compte uniquement sans un point de vue marqué ou remarqué. En cela, il était du devoir de tout Malien, patriote ou pas, démocrate ou pas, républicain ou antirépublicain, d’éprouver du ressenti pour se qualifier et arpenter les allées qui mènent au Cicb pour prendre part humblement à ce forum, n’ayant pas eu l’occasion de participer aux précédents fora. Du même genre mais non répétitifs. C’est dire que de l’intention au geste ou au pas, il n’y avait pas tant des lèvres à la coupe pour franchir le grand en se démarquant de tout esprit partisan ou de chicane et répondre présent. Quant à l’indice de perception ou de satisfaction, il faudrait mettre en œuvre toute la Médiamétrie et les instituts de sondage pour pouvoir répondre à cette variable de vérification du degré de résultats de ce dialogue et de son comité de pilotage. Cela ne saurait se faire que dans les jours qui viennent pour confirmer le succès total de ce forum global inter-Maliens.
Quatro : occasion plus nette comme celle-ci se présentera-t-il encore pour stimuler la réflexion entre élites maliennes et forces de défense et de sécurité afin de s’entendre sur un minimum du cahier de charges nationales et de missions à élaborer ensemble document de synthèse au sortir de ce forum global ? Jamais une occasion plus propice n’avait existé pour permettre aux forces vives de la nation de discuter franchement en toute liberté sur les enjeux mondiaux de l’environnement géopolitique international et de la répartition au profit des générations futures des ressources naturelles découvertes chez nous, à protéger et capitaliser. Ainsi que des aspects sécuritaires et de défense du territoire, qui vont avec une telle mission que seule les Fama peuvent assurer. On comprend dès lors avec quel enthousiasme le public présent a acclamé par des hourras la demande nationale forte de monter de grade les cinq colonels, passant de colonels à généraux et de susciter la candidature du Président Assimi Goïta, après ces cinq prochaines années du développement fulgurant du Mali, lors de la future élection présidentielle, à laquelle, s’il le veut et si les lois le lui permettent, il pourra figurer sur la liste de départ. C’est vous dire que mêmes les intellectuels les plus avisés d’entre nous, a fortiori les hommes politiques à la crédibilité rétrogradée par leurs propres militants et leurs électeurs, ne sauraient démentir le peuple, dont un échantillon représentatif s’est prononcé sur ce vœu qui est cher à l’ensemble. Surtout après avoir entendu le discours en bambara du président Assimi le 16 janvier dernier devant les autorités et légitimités traditionnelles qu’il recevait, et à l’ouverture de ce dialogue inter-Maliens comme à la fermeture. Ce qui laisse imaginer la majorité estimée sur un ensemble de 20 millions d’habitants confrontés aux mêmes dures réalités pour vouloir y chercher des solutions endogènes et applicables.
Cinque : enfin, quel(s) flou(s) persiste(nt) encore aux yeux des uns et des autres après qu’Assimi ait déclaré clos la session finale du Dialogue inter-Maliens ? À vrai dire, aucun, si l’on en juge des résolutions et motions reçues et entendues et adjointes aux recommandations formulées, et qui vont être remis au commanditaire des travaux, qui en fera ce que le peuple a demandé, lui et son gouvernement, en instruisant les autres institutions des formulations élaborées au collectif par les Maliennes et Maliens eux-mêmes.
Pour revenir au discours de clôture du Président Assimi, on aura retenu que : « Sans nul doute, le Dialogue inter-Maliens aura tenu toutes ses promesses, et c’est avec un immense espoir que nous envisageons désormais la résolution durable de la problématique de paix et de réconciliation dans notre pays sans ingérence extérieure. Je voudrais lancer un appel à tous ceux qui n’ont pas participé au dialogue afin qu’ils rejoignent les autres Maliens en vue de bâtir une paix durable, condition essentielle de tout développement. Pour ma part, j’engage les organes de la Transition à prendre les dispositions qui s’imposent pour la mise en œuvre diligente et le suivi des recommandations que vous avez formulées au nom du peuple malien, en gardant constamment à l’esprit la défense de ses intérêts vitaux. Avec le Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, les Maliennes et les Maliens viennent de poser la pierre angulaire du chantier de l’édification du Mali Kura, c’est-à-dire un Mali en paix, réconcilié, fort et prospère. Je voudrais exprimer ma gratitude au président du Comité, monsieur Ousmane Issoufi Maïga, pour avoir réussi à rassembler les Maliens autour de l’essentiel en quelques semaines. C’est sur ces notes d’ESPOIR, et en vous souhaitant à tous un bon retour dans vos foyers respectifs, que je déclare clos, les travaux de la phase nationale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Ensemble, nous ferons le Mali Kura ! Qu’Allah bénisse le Mali et protège les Maliens ! Je vous remercie ».
Vox dei, Populi Vox (Voix de Dieu, voix de son Peuple)
Et dans les coulisses du dialogue au Cicb, lors des plénières, quant à savoir qui a dit quoi dans les résolutions dégagées et les recommandations faites suggestions individuelles ou propositions de groupes ? Qu’est-ce qu’y a été dit dans les échanges et discussions ? Pourquoi celui-ci ou celle-ci a dit cela ou cela ? Où et quand, dans quelle commission ceci ou cela avait été dit, n’est pas le propos du journaliste tenu au respect des données personnelles. Ce dernier n’aura fait que constater que les Maliens sont convaincus qu’ils l’ont échappé belle par le putsch du 24 mai 2021, qu’ils se sont tirés d’affaire en se débarrassant des forces armées étrangères jadis présentes sur notre sol (Eutm s’en va ce 16 ou 18 mai), qu’ils ont bien échangé avec franchisse, délicatesse ou brute et qu’ils se sont enfin entendus sur ce qui les unit et qui les renforce : les forces armées maliennes (Fama).
Comme on dit, « Voix du Peuple, Voix du Dieu », le peuple malien a parlé. Entre ceux et celles qui pensent « NON » sans le dire, ceux et celles qui disent « OUI » à haute et intelligible voix, ceux et celles qui ne se prononcent pas et préfèrent garder leur avis personnel pour eux-mêmes ou elles-mêmes, il y a ceux et celles qui ne savent pas encore quelle attitude adoptée ou quelle position avoir dans ce Mali kura en émergence. Les autres qui n’ont aucune opinion ne sont pas des plus nombreux, grâce aux réseaux sociaux qui demeurent un baromètre fiable de mesure de l’indice de perception et du degré de satisfaction des Maliens de l’issue du dialogue. Ainsi, on peut dire que les 728 communes du Mali et les 20 régions de sa circonscription territoriale ont investi des délégués par ambassades, corporations d’associations et représentations syndicales, cités et communes, universités, camps de réfugiés et de déplacés et le patronat malien, pour parler à leur nom. Au-delà de la restauration de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, ce qui est plus souvent revenu au-devant de la scène c’est le retour accéléré des populations déplacées dans leurs foyers et leur territoire : le Mali qu’elles aiment tant pour ne pas se sentir marginalisées et oubliées. Dont eux, les chefs de guerre jihadistes ou séparatistes non encore neutralisés, mais invités aussi à rendre les armes et à demander pardon pour œuvres pies et action de grâce sincère valant repenti agréé par Tous. Au nom du Peuple malien qui s’est prononcé en faveur du Général : «Assimi ! Assimi !
Khaly Moustapha LEYE