L’application mobile gratuite «Kadiel» (solidité, confiance, stabilité en peulh) qui permet de vendre et d’acheter des articles neufs et d’occasions, en toute facilité, a été lancée samedi matin, dans un hôtel de la place, à l’initiative de jeunes compatriotes qui viennent de boucler leurs études en informatique au Mali, aux USA, en Inde, et au Ghana.

Ils ont pour nom : Mariam SANGARE, Mahamadou DJIGUE, Sidi I. TRAORE, Aboubacar Ismaël SIDIBE. S’ajoute à ces personnes Samuel ABASSAH. L’éclat de la cérémonie de lancement a été rehaussé par la présence des représentants du ministère du Commerce et de l’industrie, de la direction du patrimoine culturel, des services de l’artisanat.
Il ressort de la présentation que l’application «Kadiel » s’inspire profondément de nos anciens modes de commerce basés sur le face à face, l’échange direct.
Aussi le logiciel conçu à cet effet permet-il de mettre en contact direct des vendeurs et des acheteurs de produits.
L’objectif, fait-on savoir, est de créer un lien direct entre le vendeur et l’acheteur.
«Kadiel», en fait, est une plateforme qui offre un espace d’expression aux opérateurs économiques et au public. Cette application mobile, tout en étant, gratuite donne la possibilité aux opérateurs économiques de se donner une plus grande visibilité en achetant des espaces en haut de page.
En développant cette application, les promoteurs se fixent comme missions d’ouvrir un portail digital ; utiliser la technologie pour promouvoir le développement économique de notre pays ; vendre des articles fabriqués sur le terrain…
Pour un départ, l’application se focalise sur 8 catégories de produits : voitures, vêtements, téléphones, télévision, chaussures, Bazin, immobilier, livres. Sont également visés les concessionnaires, le commerce général, les PME, les sociétés de location-vente, le secteur de l’industrie.
Les cibles sont : les particuliers, le grand marché, les entreprises privées, les sociétés étatiques, les organisations non gouvernementales (ONG).
Parmi les avantages cités, l’on retient que le portail permet l’ajustement de la tarification du produit (réduction de l’inflation des prix) ; le gain substantiel de temps en ayant la possibilité d’acheter un produit dans son voisinage, disposant de facto de la corvée de parcourir le marché ; la facilité d’échange basée sur le face à face.
L’application, fait-on savoir, est conçue pour être téléchargée facilement. La preuve est qu’avec 10 Mo, il est possible de le faire. Elle permet de s’adapter et d’adopter les nouvelles technologies. Ce qui a fait dire à un intervenant, lors de la cérémonie de lancement, que «Kadiel» ouvre une nouvelle ère dans le développement du commerce dans notre pays.
De même, l’application offre-t-elle la possibilité d’avoir des boutiques en ligne. Ainsi il est possible de poster gratuitement jusqu’à 5 photos. Ce qui fait dire à ses promoteurs qu’elle n’est pas lourde. Pour la visibilité, le vendeur doit donner le nom du produit, sa description, son prix, son numéro de téléphone permettant de l’appeler directement ou de lui envoyer un SMS pour un rendez-vous.
Les jeunes promoteurs s’appuient sur un environnement social propice avec un changement de mentalités grâce au développement des technologies. De même l’environnement légal, politique incite à l’esprit d’entrepreneuriat grâce à une impulsion des pouvoirs publics.
Le site Kadiel est WWW.kadiel.com.
Comme toute application, «Kadiel» est appelée à évoluer pour faire face aux nouvelles demandes, mais également donner suite aux observations que seraient amenées à faire les utilisateurs de ce site.
Il faut signaler que la transaction commerciale se fait par entente directe entre le vendeur et l’acheteur. Le rôle de «Kadiel» se résume à mettre en contact les deux parties (acheteurs et vendeurs).
«Kadiel» est protégée par le Bureau malien des droits d’auteurs. Aussi, nous aurons prochainement une section dédiée aux emplois. Les particuliers et le gouvernement peuvent poster des offres d’emplois. On est à la recherche de partenariat pour relayer toutes les offres sir le marché Malien de l’emploi.

Par Bertin DAKOUO

Source: info-matin