L’association Yélimané «Dagakané», a organisé le 20 mai 2015, à la Maison de la Presse de Bamako, une conférence de presse. Animée par le secrétaire aux relations extérieures de l’association, Sacko Ladji, Daman Konté porte parole de l’association, elle avait pour thème: «paix, développement, justice et l’insécurité».

Dans le domaine du développement, l’association Yelimané «Dagakané», comme stipule son objectif, veut promouvoir le développement socioéconomique du cercle de Yélimané à travers  le rapprochement, la solidarité et l’entraide entre ses membres et de tous les ressortissants de Yélimané ainsi que toute association ayant le même but, à savoir la promotion de l’éducation, l’accès à l’eau, l’assainissement et la santé des populations en rapportant avec les compétences transférées par l’Etat; participer aux côtés de l’Etat et des collectivités territoriales du cercle. Par rapport à la justice, les conférenciers, ont dénoncé l’injustice, l’abus de pouvoir qui mine Yélimané, avant de promettre qu’ils vont tout mettre en œuvre pour que la justice soit rendue comme elle se doit afin que les 180.000 âmes de la contrée vivent dans la paix. Bref, pour que Yélimané sorte du sous développement, l’association « Dagakané », promet de faire tout pour que les recouvrements du taxe du développement régional et local (Tdrl), soit investi dans la commune. S’agissant de l’insécurité, Daman Konté de l’association, a reconnu la menace qui guette Yélimané à cause de sa proximité avec la frontière mauritanienne en cette période d’insécurité pour le pays.  «Nous devons faire preuve de prudence, de vigilance pour que la localité ne bascule pas dans l’insécurité», a-t-il invité ses concitoyens. La paix, que tout le pays cherche aujourd’hui, n’a pas été occultée dans les débats.  «Nous avons tous le souci d’avoir la paix que notre pays vivait. Sans la paix, il ne peut y avoir de développement, c’est-à-dire de construction d’école, de centre de santé, d’adduction d’eau potable, de maraichage, de réalisation de routes, d’infrastructures électriques pour le pays de façon générale et pour Yélimané en particulier», insiste Daman Konté. Le naufrage qu’à frapper les Maliens récemment dans la méditerranée, a poussé l’association, dit Konté, à mener plus de campagne de sensibilisation tant au Mali qu’auprès de leurs parents vivant à l’extérieur, de cesser la traversée de la méditerranée pour que les villages ne soient pas handicapés des bras valides. Yélimané compte une commune urbaine et onze communes rurales, soit 94 villages.
Hadama B. Fofana

Source: Lerepublicainmali