La 6e édition du festival international les nuits du Kamalen n’goni s’est déroulée du 19 au 21 avril à Yanfolila. Loin du pays pour ses tournées internationales, Oumou Sangaré a apporté son soutien financier à son grand-frère Yoro Diallo et a réaffirmé sa disponibilité pour le développement socio-économique et culturel de Wassoulou.
Pour faire du Wassoulou en particulier et du Mali en général, une destination culturelle, artistique et touristique en contribuant à l’animation, la valorisation des sites touristiques et la promotion des œuvres d’art de la localité, le maître incontesté du Kamalen n’goni, Yoro Diallo, en collaboration avec ses partenaires, a initié en 2014 à Yanfolila, un festival dénommé «Festival international les nuits du Kamalen n’goni».
De la première à la 6e édition, le festival a pleinement joué son rôle dans le développement socio-économique et culturel du cercle de Yanfolila. Les différentes éditions ont permis selon des estimations d’injecter plusieurs millions de FCFA dans l’économie locale et l’inscription du musée de chasse de Yanfolila au patrimoine national du Mali en 2017.
Le festival a également permis le renforcement des capacités techniques des instrumentistes et des danseuses des aires culturelles des cercles de Yanfolila, Bougouni et Kolondièba en février 2017. La promotion des infrastructures hôtelières dans la ville de Yanfolila est à l’actif du festival.
L’édition 2019 du festival international les nuits du Kamalen n’goni, placée sous le thème «migration et développement», était parrainée par Fodé Namory Konaté. Elle a été marquée par des prestations artistiques, des conférences-débats et visites de sites touristiques. Contrairement aux autres éditions, le promoteur du festival international les nuits du Kamalen n’goni, Yoro Diallo, a eu le soutien de sa petite sœur Oumou Sangaré.
Loin du pays pour ses engagements, Oumou Sangaré a fait une contribution financière et s’est fait représenter par une de ses sœurs. La diva a également réaffirmé sa disponibilité à accompagner le créateur de Kamalen n’goni dans son projet à Wassoulou.
En se donnant la main, ces deux grands artistes peuvent apporter beaucoup de choses à Wassoulou. La priorité n’est pas une possible fusion du festival de Yoro Diallo et celui d’Oumou Sangaré, mais plutôt de s’unir dans la diversité pour servir le terroir.
Y. Doumbia
Le Débat