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Deux dirigeants de Goodyear Amiens-Nord toujours séquestrés par des salariés

Des salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord retenaient toujours mardi matin les deux dirigeants qu’ils séquestrent depuis la veille sur le site du fabricant de pneumatiques menacé de fermeture, a-t-on appris de source syndicale.

michael wamen responsable usine goodyear amiens nord

Des salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord retenaient toujours mardi matin les deux dirigeants qu’ils séquestrent depuis la veille sur le site du fabricant de pneumatiques menacé de fermeture, a-t-on appris de source syndicale.

Le directeur de production de l’usine, Michel Dheilly, et le directeur des ressources humaines (DRH), Bernard Glesser, retenus depuis 10H30 lundi dans une salle de réunion, dont une des portes a été bloquée par un imposant pneu agraire, y ont passé la nuit de lundi à mardi: ils “ne seront pas libérés tant qu’on aura pas des négociations avec un minimum de garanties”, a déclaré à l’AFP Mickaël Mallet, délégué CGT.

Le syndicat, ultra-majoritaire à Amiens-Nord, espère l’application d’une version “améliorée” d’un plan de départs volontaires (PDV) abandonné en 2012, avec des primes de licenciement “qui soient au minimum sur les bases du PDV” et des congés de reclassement allongés.

Une réunion doit se tenir dans les locaux de l’inspection du travail d’Amiens à 10H00 entre représentants du personnel, représentants de l’Etat et de la direction, mais la CGT “attend confirmation”, selon M. Mallet.

Les deux dirigeants “ont à manger, à boire à volonté. Ils ont leurs portables, communiquent avec leurs familles. Ils sont libres de leurs mouvements dans l’usine, mais ne peuvent pas sortir du site”, a expliqué le délégué CGT, ajoutant qu’entre 100 et 150 salariés avaient également passé la nuit sur place.

“Si on les laisse partir, c’est comme si on n’avait rien fait”, a affirmé M. Mallet.

La CGT avait multiplié ces derniers mois les procédures judiciaires pour faire annuler la fermeture de l’usine et les 1.173 suppressions de postes qu’elle risque d’entraîner, sans succès.

“On perd tout en justice, alors on a changé de braquet”, avait expliqué mardi Franck Jurek, secrétaire adjoint (CGT) du comité d’entreprise.

 

 

© 2014 AFP

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