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Deux Casques bleus tués par un engin explosif au Mali

Deux Casques bleus sont décédés vendredi, après l’explosion d’un engin exposif improvisé près de Douentza au Mali.

e porte-parole de la mission de l’ONU au Mali, Olivier Salgado, a annoncé, ce vendredi sur les réseaux sociaux, le décès de deux Casques bleus. Ces soldats faisaient partie du contingent égyptien de la Minusma (la mission onusienne au Mali), a indiqué un responsable sécuritaire. Deux autres soldats ont été blessés, a ajouté Olivier Salgado. L’explosion est survenue près de Douentza (Centre), sur l’axe conduisant à Tombouctou (Nord). Ce sont les deuxième et troisième Casques bleus tués en trois jours. Un soldat jordanien a succombé à une attaque à l’arme légère et au lance-roquettes contre le convoi dans lequel il se trouvait mercredi à Kidal (Nord).

Avec plus de 12 000 soldats déployés dans ce pays plongé dans la tourmente depuis le déclenchement d’insurrections djihadiste et indépendantiste en 2012, la Minusma est la mission de l’ONU la plus meurtrière au monde. Depuis sa création en 2013, 174 de ses Casques bleus ont trouvé la mort dans des actes hostiles. Les engins explosifs improvisés (EEI) sont une arme de prédilection des djihadistes contre la Minusma ainsi que les forces maliennes. Ils tuent aussi de nombreux civils.

 

Des violences sanglantes à l’origine de milliers de morts

Sept Casques bleus togolais dans un convoi logistique avaient été tués par l’explosion d’un tel engin en décembre 2021 entre Douentza et Sévaré. Vendredi, les Casques bleus se trouvaient dans une escorte d’une douzaine de véhicules onusiens qui accompagnaient un convoi de camions civils transportant du carburant, a précisé Olivier Salgado. De tels convois peuvent s’étirer sur des kilomètres. Une mine a explosé au passage du convoi, a rapporté Olivier Salgado. De telles mines peuvent sauter au contact d’une roue ou être actionnées à distance.

Le centre du Mali est l’un des principaux foyers des violences qui ensanglantent le Sahel. Parties du nord, ces violences se sont étendues au centre ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et combattants et des centaines de milliers de déplacés. Deux rapports rendus publics cette semaine, l’un du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, l’autre de la division des droits de l’homme de la Minusma, s’alarment d’une intensification des violences dans le Centre ainsi que le Nord.

 

Source: lepoint

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