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Deux braqueurs lynchés, hier au Golf Vers un retour de la justice populaire à Bamako ?

Face à la multiplication de braquages dans la ville de Bamako et la soif de la justice, la population semble dans la logique de prendre ses responsabilités. Au lieu de mettre les bandits à la disposition de la justice, les victimes préfèrent la justice populaire en appliquant « l’article 320 » consistant à brûler vifs les bandits. Deux jeunes braqueurs ont fait les frais hier au quartier Golf de Bamako.

 

L’insécurité a pris une tournure inquiétante dans la vielle de Bamako et ses environs. Des bandits armés sèment la terreur à tout moment. Des civils innocents sont froidement abattus à cause de leurs biens. Face à cette situation qui prend de plus en plus d’ampleur, les victimes déçues par la justice, semblent dans la logique de légitime défense ou de vengeance.  Le fait le plus récent date du lundi 27 juillet 2020 vers midi au quartier Golf de Bamako.

Selon des sources concordantes,  vers midi, deux braqueurs armés de pistolets automatiques  ont fait  irruption dans une agence de voyage et de transfert  d’argent sise au quartier Golf en face de la boulangerie « Papito ».

Face à la résistance d’un agent de ladite agence qui refusait de donner l’argent, les bandits ont procédé à la méthode forte. Ils ont tiré à bout portant sur l’agent avant de prendre la tangente.

Dans leur course, un taximan les a poursuivis. Malgré plusieurs coups de feu à l’endroit de ce brave conducteur de taxi et même sa vitre d’avant brisé par balle, ce dernier  est parvenu à renverser les deux bandits qui roulaient sur une moto. Maitrisés dans leur fuite, les deux bandits blessés ont été conduits au centre de secours de la protection civile d’à côté.

Malheureusement, la colère et la justice populaire ont eu raison d’eux. Une foule en colère est venue les cueillir avant de les bruler vifs.

Pour bon nombre de Maliens, la justice populaire est la seule solution aux nombreux braquages dans la capitale. La majorité des victimes doute désormais de a sincérité des forces de l’ordre et de la justice. Toute chose qui risque d’encourager l’application du tristement célèbre « article 320 ».

  1. Doumbia

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