Suite au kamikaze survenu dans le camp du MOC, à Gao, le Président de la République avait décrété un deuil national de trois jours sur toute l’étendue du territoire national. Et même au-delà des frontières maliennes.
Du mercredi 18 au samedi 21 janvier derniers, le deuil national a été observé sur toute l’étendue du territoire national. Le kamikaze a fait une soixantaine de morts et 115 blessés.
Immédiatement, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, accompagné du Président de la Commission défense de l’Assemblée nationale, l’Honorable Karim Kéïta, a été dépêché sur les lieux de l’attaque pour constater et apporter le soutien des plus hautes autorités.
Ensuite, le Président de la République s’est personnellement rendu à Gao pour témoigner aux blessés la solidarité de la nation malienne tout entière.
Le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a saisi l’occasion pour signifier en face du monde que, malgré cette attaque barbare, il n’est pas question de suspendre ou d’arrêter les patrouilles mixtes. «Les patrouilles mixtes auront bel et bien lieu dans les Régions du Nord», a rassuré le Chef suprême des FAMA.
Les assurances du Président de la République démontrent que la lutte contre le terrorisme connaitra un nouvel élan plus décisif dans notre pays. Dans tous les lieux du culte, il y a eu des prières spéciales dites pour le retour escompté du pays à la paix, à la stabilité et à la sécurité pour tous.
Depuis 2012, l’insécurité au Nord du Mali persiste, malgré la présence des forces armées maliennes et étrangères. Après la signature de l’Accord de paix avec les groupes armés, sa mise en œuvre est confrontée à des sérieuses difficultés. Des difficultés qui exigent à ce que toutes les parties signataires de cet accord accordent les violons.
Amara BATHILY
Source: L’Observatoire