Contrairement aux autres années, la célébration du 20 janvier 2017 n’a été que symbolique. Cela, eu égard au drame survenu dans le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) à Gao, le mercredi 18 janvier.
Cette année, les traditionnelles cérémonies de prises d’armes à Kati et dans les Régions n’ont été que symboliques dans les garnisons militaires. C’est à cause du drame survenu à Gao.
Une situation sécuritaire qui n’a pas du tout découragé les autorités du pays ; notamment, le Président de la République qui promet de lutter contre les forces du mal jusqu’à dans leur dernière tranchée.
La grandeur du Mali
«Dans cette nation millénaire, le Mali, il y a ceux qui croient en la grandeur de la patrie et qui y travaillent et ceux qui parient sur l’échec de la patrie, de leur propre Peuple et y travaillent aussi, avec un zèle éhonté», selon le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta.
«Ceux qui croient en la grandeur du Mali, on les trouve dans les couches de la société, dans tous les partis politiques de l’opposition comme du pouvoir. On les trouve aussi dans les groupes ethniques, dans toutes les confessions religieuses et autres…Mais ceux qui, à l’opposée, parient sur l’échec de la nation, y travaillent aussi avec un zèle éhonté pour notre plus grand malheur à tous… », a ajouté le Président IBK.
Face à cette situation, IBK promet, «nous nous relèveront de tous les coups bas, de tous les coups, nous vaincrons, vous perdrez, vous serez défaits, vous perdrez par ce que nous vaincrons».
Pour IBK, l’heure est donc au sursaut national derrière un idéal commun, le Mali nouveau et l’avenir de nos enfants dans un Mali émergent avec tous.
Amara BATHILY
Source: L’Observatoire