Selon nos investigations, la mairie avait contracté avec l’entreprise DMS Topo pour la reconstitution du plan de lotissement de la ville de Nièna. Donc, le contrat a été conclu avec l’entreprise DMS de Mamadou Diallo, PDG de l’entreprise, à un montant global de 7 280 600 FCFA. Un contrat signé par Seliba Diallo. Les documents le prouvent et l’entreprise a été autorisée d’effectuer les travaux de la reconstitution du plan du lotissement et d’assainissement. Le chef du village de Nièna, Batoumely Diallo, en est un témoin. Sa signature figure sur les documents.
Mais ce qui est aberrant dans cette affaire, c’est que M. Diallo Seliba a signé ce contrat en catimini. Aucun de ses 25 conseillers ne sait l’existence d’un tel contrat. Un comportement qui démontre sa mauvaise foi et sa gestion chaotique, ainsi que le clientélisme qui le caractérise. Dans le contrat, chaque famille devrait payer 10 000 FCFA pour le lotissement de la ville. Car, le lotissement concernait plus de 578 parcelles, comme mentionné dans le contrat dont nous avons copie. Et tenez-vous bien, sur tout cet argent, aucun franc n’est rentré dans la caisse de la mairie. Et toujours selon toujours nos investigations, tout l’argent aurait été détourné à l’insu des conseillers communaux. Ces derniers sont d’ailleurs très remontés contre le maire pour sa mauvaise gestion.
Il faut souligner que depuis l’arrivée de Seliba Diallo à la tête de la mairie, il n’a posé aucun acte de développement dans la commune. Il ne fait que la belle vie avec l’argent des pauvres paysans.
Chaque parcelle est lotie à 10 000 FCFA et cette somme devrait rentrer dans la caisse de la mairie. Malheureusement, c’était mal connaitre les ambitions périlleuses du maire Diallo qui préfère son tube digestif à l’intérêt de la population de Nièna.
Il faut reconnaitre que l’entreprise DMS a respecté son engagement dans le contrat, car tous les travaux ont été effectués ; mais le maire aurait refusé de payer l’argent de l’entreprise alors qu’il aurait fait décaisser de l’argent des caisses de la mairie à cet effet. Mais rien, puisque l’entrepreneur qui a effectué les travaux, selon nos enquêtes, court toujours après son argent.
Affaire à suivre !
Lassine Sanou
Source : Le Démocrate Mali