Dans le cadre de la destruction des missiles au Mali, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, a effectué une visite de terrain pour s’en approprier de l’état d’avancement de l’opération.

Hier, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, s’est enquis, à travers une visite de terrain, de l’état d’avancement de l’opération de destruction des missiles obsolètes dans notre pays. Cette visite a concerné deux sites : le siège du Service de lutte anti-mine des Nations Unies (UNMAS) à Badalabougou et l’état-major de l’armée de l’air.
Au siège de l’UNMAS, la délégation ministérielle a été reçue par le chef adjoint du service, Philippe Renard qui a fait l’état des différentes activités de l’UNMAS au Mali. A l’en croire, l’UNMAS a trois d’axes d’engagement au Mali ; à savoir : appuyer la Minusma, appuyer les autorités nationales (forces de sécurité) au renforcement de capacité pour la réduction des risques associés aux explosifs et appuyer le secteur humanitaire dans le cadre de prévention des risques liés aux explosifs.
Dans ce dernier point, a précisé M. Renard, l’UNMAS a sensibilisé la population sur les menaces des explosifs, les mesures de protection. Il a aussi fait la reconnaissance des zones polluées, la réduction de la violence armée et l’éducation aux risques liés aux explosifs et la dépollution et déminage des zones minées.
L’opération de sécurisation et de destruction a déjà fait des progrès avec les destructions de 33 roquettes de 55 mm, 31 roquettes PG7, 27×57 mm HE artillerie, 20×120 mm HE mortier et 2 bombes avion OFAB 100/120. Ces destructions, selon M. Renard ont servi dans le cadre de la formation NEDEX des forces de sécurité malienne.
Après le siège de l’UNMAS, le ministre Maïga s’est rendu à l’état major de l’armée de l’air où il pu voir les missiles obsolètes. Pour le ministre de la Défense et des Anciens combattants cette visite se situe dans le cadre de l’assainissement de l’armée. Il trouve que la destruction de ces missiles est une nécessité aujourd’hui compte tenu du danger qu’ils représentent pour la population. Il a ajouté que cette destruction d’armes obsolètes, en plus de Bamako, concernera l’intérieur du pays pour éloigner les dangers qu’elles représentent sur l’ensemble du territoire national.
Youssouf Coulibaly

SOURCE: L’Indicateur du Renouveau