Après la divulgation de sa destitution comme Coordinateur de la CMAS, Issa Kaou Djim a réagi sur la chaine panafricaine Africable TV. Il met en avant ses relations avec l’Iman Dicko, afin de nier l’évidence.
Hier, les réseaux sociaux ont été bondés de publications sur la destitution de Issa Kaou Dijm. Dans la foulée la chaine Africable lui accordant un entretien télévisé dans laquelle Issa Kaou Dijm joue parfaitement le jeu démocratique, surtout en matière des règles qui régissent la vie associative en République. À savoir que son statut de Coordinateur Général est sous le contrôle du bureau exécutif de l’Association. « Si le bureau exécutif trouve suffisant de le remplacer par quelqu’un d’autre, c’est une bonne chose, et aussi c’est ce que la CMAS veut faire savoir aux gens … », a-t-il déclaré
Par ailleurs, sa destitution comme Coordinateur du CMAS n’est-elle pas due de son comportement jugé trop protestataire ? Ce qui aurait agacé son mentor qui l’a décidé ainsi. Puisqu’à chaque fois qu’il parle, c’est le nom de l’Imam qui est retenu par leurs détracteurs, tout en jouissant de l’influence de ce dernier. On ajoute aussi qu’au retour de l’Imam en Arabie Saoudien, ce dernier n’était pas sur le lieu du rassemblement, chose qui a mis la puce à l’oreille de certains observateurs. Ils murmurent ainsi qu’il aurait quelque chose entre ces deux. Pour Kaou Dijm, si l’imam venait à lui désavouer publiquement, il démissionnerait du CMAS. Ceci démontre que Issa Kaou Dijm cherche à mettre Dicko devant son dessein. Lui, Issa, sait pertinemment que sans l’influence du clairvoyant, comme il l’aime l’appeler, il se retrouverait au Grand Marché de Bamako vendant des prêt-à-porter. Cependant, c’est une bonne chose que la CMAS évolue sans Issa Kaou Djim. Bien qu’en tant que coordinateur de ce regroupement, il a rendu un grand service au mouvement en le propulsant sur la scène politique, ce qui fait qu’aujourd’hui, la CMAS est arrivée à un niveau tant ambitionné avec des adhérents un peu partout dans le pays, mais force de reconnaitre que le meneur de jeu, Djim a pu bien jouer en utilisant cette même CMAS et le nom de Dicko pour accéder au quatrième rang de vice-président du CNT. Donc, on peut conclure que c’est du « gagnant-gagnant » pour les deux parties.
Lansine Coulibaly
Source : LE COMBAT