Si Charles De Gaulle vivait encore, se souvenant de l’attentat dit du Petit-Calamart râté contre lui, il aurait indexé Gauthier Pasquet, inepte ancien ambassadeur français et maladroit tireur en s’expliquant : « Ô ! Il tire comme un cochon ! »
La France d’Emmanuel Macron veut déstabiliser coûte que coûte le Mali de Colonel Assimi Goïta, nul ne l’ignore sur cette vaste terre de Dieu. Un ancien ambassadeur français, Nicolas Normand, champion toutes catégories de la mise du mensonge déstabilisateur, avait dit dès fin mai 2021, que la seule solution qui reste à la France pour qu’elle puisse continuer à faire main basse sur le Mali, c’est de faire partir le colonel Assimi Goïta qui venait de procéder quelques jours avant avec ses compagnons d’armes, le 24 mai, à la rectification de la transition, en mettant « hors prérogatives » le Président Bah N’Daw et son Premier ministre, MoctarOuane. Faire partir quelqu’un, en l’occurrence un chef d’Etat africain, dans le langage diplomatique français ne signifie rien d’autre que neutraliser la personne indexée, c’est-à-dire lui ôter la vie dans le pire des cas s’il le faut. Dans leur imaginaire populaire, les Maliens pensent que Macron et toute la Macronie en veulent à mort à Assimi Goïta qui a empêché le coup d’Etat du président français par la mise à l’écart systématique, une neutralisation sans pitié, des colonels à la base de la chute d’IBK et de son régime le 18 août 2020. Un scénario bien probable dans lequel Emmanuel Macron avait réussi à entraîner Bah N’Daw et Moctar Ouane, que ces derniers en eussent été conscients et consentants ou pas. Colonel Youssouf Goïta, chef des services de renseignements en leur temps, médite en tout cas son sort hors liberté dans la foulée de ce présumé putsch empêché de justesse grâce à l’intelligence dont Dieu a doté les colonels libérateurs. Depuis, il se dit que Macron veut faire payer à Bah N’Dawson inintelligence militaire qui a permis aux jeunes de déjouer facilement le traquenard qui leur était tendu. L’histoire sur cette affaire n’a pas encore dit son dernier mot.
Nicolas Normand a désormais son alter égo, lâché comme un démon sur les réseaux sociaux contre la transition malienne. Gauthier Pasquet, c’est son nom, est dans la position d’un tireur embusqué, sinon véritablement un franc-tireur sur le toit du Mali, flinguant inconsidérément tout ce qui se passe pas dans sa tête, tout ce qui s’offre à sa vue, tout ce qui bouge et tout ce qu’il ne voit pas, en fabriquant au besoin des cibles impossibles. Tantôt, il fait feu sur l’épouse de colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, qu’il veut montrer en train de faire des emplettes dans les magasins cossus de l’Europe. La pauvre Madame Maïga va certainement subir pires insinuations malveillantes ave la nomination de son mari comme Premier ministre par intérim. L’ignoble Gauthier Pasquet a, on le sent toujours, tiré des salves immondes sur le Président, colonel Assimi Goïta, et sur son Premier ministre, Dr. Affirmant sans vergogne que le premier a envoyé son épouse pour traitement en Occident, dans un territoire OTAN, et que le second a évacué au Canada ses épouses et ses enfants pour les mettre à l’abri alors que les Maliens bravent l’insécurité et la vie chère. L’indigne personnage à l’imagination fertile, champion du monde de la désinformation, a récemment jeté son dévolu sur le Président Bah N’Daw le mettant en scène qui s’insurge contre la transition : « Arrêtez de servir la manipulations aux Maliens. Le Mali gagnerait beaucoup si enfin on nous éloignait de cette spirale de propagande et de populisme sur fond de recherche de souveraineté. N’y a-t-il pas d’autres projets en dehors d’accuser Paris ? » Le perfide ! Piqué au vif, l’ancien Président de la transition qui s’impose, on le sait, un devoir absolu de réserve, réagit vivement à travers son cabinet d’ancien Président. Il dément vigoureusement les affirmations mensongères du diplomate français, manipulateur jusqu’à la moelle de ses os, et demande à son conseil d’entreprendre les actions qu’il faut pour laver et préserver son honneur. Mais les Maliens savent que le Président Bah N’Daw ne peut tenir de telles allégations. Celles-ci sont les calomnies bien connues sans cesse dépitées par certains politiciens maliens désormais incapables de rebondir. Suivez mon regard !
Didi Demba Tandjigora
Source: Le National