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Desserte du Mali à partir du Port de Cotonou : De nouvelles dispositions, plus attractives

 

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Si le gain de temps et les facilités tarifaires sont les denrées les plus précieuses en matière de transactions portuaires, le Port de Cotonou en dispose suffisamment aujourd’hui pour devenir une destination privilégiée pour les opérateurs économiques et autres chargeurs maliens. Ce port, qui bénéficie d’une plateforme pétrolière pouvant desservir les pays de l’Hinterland, mérite plus que jamais une attention particulière de la part des opérateurs économiques et chargeurs maliens. C’est là tout le sens de la présence de cette plateforme portuaire à la 11ème Foire exposition internationale de Bamako (FEBAK 2015). Présent à la 11ème édition de la FEBAK pour être plus proche des opérateurs économiques et chargeurs maliens, le stand de cette plateforme portuaire a été l’une des attractions de cette foire, sous la houlette de Georges Joseph Varango, responsable marketing et veille commerciale. Ce stand a reçu notre visite la semaine dernière. A bâtons rompus avec Georges Joseph Varango, nous avons échangé sur les opportunités que le Mali peut tirer de cette plateforme. Toujours été présent aux éditions de la FEBAK, le Port de Cotonou se présente de nos jours, selon son responsable marketing et veille commerciale, comme l’un des meilleurs de la sous-région pour notre pays. Cela, à cause de l’engagement des autorités portuaires et du Gouvernement béninois pour rendre plus fluide le trafic sur le corridor Bamako – Cotonou et les dispositions prises pour réduire (de 3 à 4 jours maximum) les délais pour faire sortir les marchandises. «Notre présence à cette foire nous permet de conforter notre position vis-à-vis des institutions, comme la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali avec laquelle nous collaborons beaucoup, pour développer le trafic malien passant par le Port de Cotonou. Sur le plan des infrastructures, le Port de Cotonou a connu de nombreuses améliorations depuis 5 ans. En dehors des investissements consentis par le gouvernement béninois, nous avons bénéficié du programme du Millenium Challenge Account, qui a investi près de 100 milliards dans ces infrastructures. Faisant de cette plateforme un port qui répond aux normes internationales, au niveau des équipements de manutention et au niveau de la capacité d’accueil des grands navires. Tout ceci, nous le mettons au service des opérateurs économiques maliens. En dehors de cela, nous avons mis en place depuis 2011 le Guichet unique, une plateforme électronique informatisée sur laquelle sont présents tous les opérateurs économiques, pour les formalités d’enlèvement des marchandises au Port de Cotonou» nous a expliqué le responsable marketing et veille commerciale du port. Il poursuivra en affirmant que cette mesure permet aux opérateurs d’effectuer les transactions depuis leurs bureaux, à partir d’un ordinateur. C’est dire qu’au Port de Cotonou, on n’a plus besoin de se balader dans toutes les structures de la place portuaire pour accomplir ses formalités. «Tout est centralisé. Vous allez payer ce qu’on appelle le bordereau de frais unique à la banque. Donc, il y a un gain de temps énorme, qui permet aux opérateurs de vite faire leur travail et de repartir sur la route» renchérit notre interlocuteur. Réputé être le corridor où il y a le plus de tracasseries, l’axe Bamako – Cotonou a désormais moins de postes de contrôle, grâce à la détermination du Gouvernement béninois. Ce dernier, faut-il le souligner, a pris par décret des mesures visant à limiter au maximum les contrôles et autres tracasseries. «Normalement, maintenant, il y a très peu de postes de contrôle, pour permettre une fluidité du passage» révèlera-t-il. «Pour inciter davantage les opérateurs, le Gouvernement béninois travaille aussi à remettre en place ce qu’on appelle le tracking, ou suivi électronique des camions, à partir d’un terminal informatique» selon Georges Joseph Varango. En somme, le Port de Cotonou, c’est un gain de temps, des facilités au niveau des procédures d’enlèvement des marchandises et certaines facilités tarifaires à négocier avec les opérateurs portuaires qui sont engagés dans cette procédure. Le Port de Cotonou se positionne surtout pour le Nord du Mali, car, en termes de distance, il est le port à même de desservir le mieux cette partie du pays. «Si le pétrole et l’essence, qui sont des produits stratégiques, transitent déjà par le Port de Cotonou, pourquoi pas les autres produits?» s’interroge Georges Joseph Varango. Des opérateurs économiques maliens bientôt à Cotonou Si tout va bien, la Direction du Port de Cotonou va, dans les mois qui viennent, organiser une visite pour certains opérateurs économiques maliens dans la capitale béninoise, afin de mieux faire connaitre la plateforme portuaire de Cotonou. Cette visite, qui sera organisée de commun accord avec la CCIM et le Conseil Malien des Chargeurs, sera l’occasion pour la partie malienne d’exprimer des préoccupations. Déjà, du côté béninois, on assure, par la voix du responsable marketing et veille commerciale du Port, que la communauté portuaire se mettra ensemble pour trouver des solutions à toute préoccupation qui serait soulevée au cours de cette rencontre. Signalons que le Port de Cotonou va, courant février 2015, ouvrir une représentation au Mali, où les opérateurs économiques maliens pourront se rendre afin d’obtenir toutes les informations nécessaires. Yaya Samaké

26Ce port, qui bénéficie d’une plateforme pétrolière pouvant desservir les pays de l’Hinterland, mérite plus que jamais une attention particulière de la part des opérateurs économiques et chargeurs maliens. C’est là tout le sens de la présence de cette plateforme portuaire à la 11ème Foire exposition internationale de Bamako (FEBAK 2015).

Présent à la 11ème édition de la FEBAK pour être plus proche des opérateurs économiques et chargeurs maliens, le stand de cette plateforme portuaire a été l’une des attractions de cette foire, sous la houlette de Georges Joseph Varango, responsable marketing et veille commerciale.

Ce stand a reçu notre visite la semaine dernière. A bâtons rompus avec Georges Joseph Varango, nous avons échangé sur les opportunités que le Mali peut tirer de cette plateforme. Toujours été présent aux éditions de la FEBAK, le Port de Cotonou se présente de nos jours, selon son responsable marketing et veille commerciale, comme l’un des meilleurs de la sous-région pour notre pays.

Cela, à cause de l’engagement des autorités portuaires et du Gouvernement béninois pour rendre plus fluide le trafic sur le corridor Bamako – Cotonou et les dispositions prises pour réduire (de 3 à 4 jours maximum) les délais pour faire sortir les marchandises. «Notre présence à cette foire nous permet de conforter notre position vis-à-vis des institutions, comme la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali avec laquelle nous collaborons beaucoup, pour développer le trafic malien passant par le Port de Cotonou.

Sur le plan des infrastructures, le Port de Cotonou a connu de nombreuses améliorations depuis 5 ans. En dehors des investissements consentis par le gouvernement béninois, nous avons bénéficié du programme du Millenium Challenge Account, qui a investi près de 100 milliards dans ces infrastructures. Faisant de cette plateforme un port qui répond aux normes internationales, au niveau des équipements de manutention et au niveau de la capacité d’accueil des grands navires.

Tout ceci, nous le mettons au service des opérateurs économiques maliens. En dehors de cela, nous avons mis en place depuis 2011 le Guichet unique, une plateforme électronique informatisée sur laquelle sont présents tous les opérateurs économiques, pour les formalités d’enlèvement des marchandises au Port de Cotonou» nous a expliqué le responsable marketing et veille commerciale du port.

Il poursuivra en affirmant que cette mesure permet aux opérateurs d’effectuer les transactions depuis leurs bureaux, à partir d’un ordinateur. C’est dire qu’au Port de Cotonou, on n’a plus besoin de se balader dans toutes les structures de la place portuaire pour accomplir ses formalités. «Tout est centralisé. Vous allez payer ce qu’on appelle le bordereau de frais unique à la banque. Donc, il y a un gain de temps énorme, qui permet aux opérateurs de vite faire leur travail et de repartir sur la route» renchérit notre interlocuteur.

Réputé être le corridor où il y a le plus de tracasseries, l’axe Bamako – Cotonou a désormais moins de postes de contrôle, grâce à la détermination du Gouvernement béninois. Ce dernier, faut-il le souligner, a pris par décret des mesures visant à limiter au maximum les contrôles et autres tracasseries. «Normalement, maintenant, il y a très peu de postes de contrôle, pour permettre une fluidité du passage» révèlera-t-il.

«Pour inciter davantage les opérateurs, le Gouvernement béninois travaille aussi à remettre en place ce qu’on appelle le tracking, ou suivi électronique des camions, à partir d’un terminal informatique» selon Georges Joseph Varango.

En somme, le Port de Cotonou, c’est un gain de temps, des facilités au niveau des procédures d’enlèvement des marchandises et certaines facilités tarifaires à négocier avec les opérateurs portuaires qui sont engagés dans cette procédure.

Le Port de Cotonou se positionne surtout pour le Nord du Mali, car, en termes de distance, il est le port à même de desservir le mieux cette partie du pays. «Si le pétrole et l’essence, qui sont des produits stratégiques, transitent déjà par le Port de Cotonou, pourquoi pas les autres produits?» s’interroge Georges Joseph Varango.

Des opérateurs économiques maliens bientôt à Cotonou

Si tout va bien, la Direction du Port de Cotonou va, dans les mois qui viennent, organiser une visite pour certains opérateurs économiques maliens dans la capitale béninoise, afin de mieux faire connaitre la plateforme portuaire de Cotonou.

Cette visite, qui sera organisée de commun accord avec la CCIM et le Conseil Malien des Chargeurs, sera l’occasion pour la partie malienne d’exprimer des préoccupations.

Déjà, du côté béninois, on assure, par la voix du responsable marketing et veille commerciale du Port, que la communauté portuaire se mettra ensemble pour trouver des solutions à toute préoccupation qui serait soulevée au cours de cette rencontre.

Signalons que le Port de Cotonou va, courant février 2015, ouvrir une représentation au Mali, où les opérateurs économiques maliens pourront se rendre afin d’obtenir toutes les informations nécessaires.

Yaya Samaké

source : 22 Septembre

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