Les produits cosmétiques sont devenus un danger permanent  à cause de leur usage abusif par la couche la plus importante de notre population : les femmes. La peau noire qui symbolisait la beauté de la femme africaine est devenue si rare que l’on s’interroge  si cette société dite noire n’est pas devenue société caméléons à causes des métamorphoses que les peaux subissent tout au long du cycle d’une vie humaine.

En dépit des problèmes dermatologiques dont souffre un nombre important de la couche féminine, les  produits cosmétiques sont aussi à l’origine de bien pire de malaises pour nos jeunes femmes, malaises qui ne disent pas leurs noms.

Sans l’avis de spécialistes en santé, nous recueillons des pratiquantes même que ces produits peuvent être à la base de la déshydratation,  la perte de poids,  le vieillissement précoce et surtout la sécheresse vaginale selon les confidences d’une rescapée des cosmétiques.

A travers le cas que nous allons élucider, nous confirmons le témoignage d’un dermatologue de l’impacte des produits d’éclaircissement dont la composition chimique reste peu connue, sur la santé humaine. Suivons le récit de la victime.

«J’avais un baptême, en  seulement quelques jours, je ne pouvais pas obtenir le teint brésilien que j’aspirais avoir le jour de la cérémonie ; alors je suis allée à la boutique pour qu’on me fasse un mélange de crème et de savon. Le mélange m’a couté dix mille francs CFA avec  dix savons de modèles différents et huit crèmes qu’on appelle tubes mélangés avec ma pommade de base qui est aussi une crème éclaircissante.

Selon les consignes de celui qui fait le mélange, en plus de l’usage quotidien, je devais  masser tout le corps avec le mélange de savon un quart d’heure avant la douche et les crèmes, la nuit avant de dormir pour avoir l’effet escompté.

Il se trouve que les produits étaient décomposés à cause  de leur conservation car dans la boutique où j’ai acheté était un kiosk. Ce qui m’a fait perdre l’usage de mon œil».

A cela, le constat est que ce phénomène qui concernait que les africaines  de teints noires. Cependant de nos jours, force nous incombe de reconnaitre que même les teints clairs naturels  et certains hommes s’y mettent aussi.

Pour finir, nous avons recueilli le point de vue des rares femmes qui ont gardé l’originalité de leur peau et bon nombre nous ont confié que le phénomène n’est ni plus ni moins qu’un complexe d’infériorité.

La conclusion est la  suivante : cette pratique n’octroie rien que l’on ne possède déjà (beauté, charme, considération). Au contraire elle fait disparaitre l’essentiel: LE NATUREL, L’ORIGINAL.