Fraichement désigné secrétaire au monde rural, l’honorable Mamedi Sidibé entend proposer des projets de développement rural au gouvernement et mobiliser les partenaires pour le bien être de la population rurale.
L’honorable Mamedi Sidibé occupe désormais le poste stratégique du secrétaire au monde rural dans le bureau politique national du Rpm. L’obtention de ce poste est une reconnaissance envers les efforts du secrétaire général de la section Rpm de Yanfolila. Communément appelé « l’homme de terrain » par la population de Wassolo, Mamedi est l’un des rares élus qui se rendent quotidiennement auprès de la population au fin fond des villages. Humble, le natif de Gualala a su faire une place au soleil en obtenant ce poste si important.
Il fait partie des cadres qui ont mis en place la section Rpm de Yanfolila en 2007. Malgré les difficultés à l’époque, Sidibé est resté fidèle à lui-même. Elu député en 2013 dans la circonscription électorale de Yanfolila avec plus de 51%, Mamedi a pu implanter les sous sections du parti dans tous les villages du cercle.
Avec ce poste, Mamedi n’est pas sur un terrain inconnu car il est spécialiste d’analyste de projet et de développement rural. Actuellement il siège au parlement panafricain au nom du Mali. Il est commissaire à la commission économie rurale, agriculture et environnement. A ce titre, il a été désigné par ses paires du parlement panafricain d’être un des négociateurs africains sur la COP22 à Marakech au Maroc.
Humble, Mamedi dédie ce poste aux populations du cercle de Yanfolila et toute la région de Sikasso : « Je rends hommage aux militants Rpm du cercle de Yanfolila. Si je suis là aujourd’hui c’est grâce aux militants et surtout l’engagement et l’accompagnement de la coordination régionale Rpm de Sikasso. Désormais je vais me battre pour le développement du monde rural et chercher à mobiliser les partenaires afin que la population rurale puisse vivre dignement. Je ferai également des propositions au gouvernement allant dans le cadre du développement du monde rural.»
Y. Doumbia
Source: Le Débat