La salle des réunions du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a abrité, le vendredi dernier une séance de travail entre les ministres malien et ivoirien en charge des Transports. Les échanges ont porté sur le désenclavement du corridor Bamako-Abidjan mais aussi sur le réseau d’interconnexion ferroviaire entre nos deux pays.
Les experts ont aussi abordé les projets d’interconnexion ferroviaire entre le Mali et la Côte d’Ivoire notamment la réalisation d’un chemin de fer qui partira de Bamako en passant par Bougouni-Sikasso et Ouangolodougou en Côte d’Ivoire. Le deuxième réseau ferroviaire partira de Bougouni au Mali à San Pedro en Côte d’Ivoire.
Il a été aussi question des difficultés rencontrées par les transporteurs et les chargeurs du Mali sur le corridor ivoirien. Les deux parties se sont également penchées sur les problèmes liés aux conditions d’exploitation du port d’Abidjan. S’y ajoutent les procédures d’immatriculation des véhicules ; la numérisation des documents de transports et la gestion de l’exploitation et du patrimoine ferroviaire.
Le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré s’est réjoui des échanges entre les deux pays sur le transport et les projets de construction des routes et des chemins de fer. Il a précisé qu’à l’instar de la Guinée et du Sénégal dont les ministres en charge des transports ont successivement effectué des missions de travail au Mali, la Côte d’Ivoire ne pouvait pas rester en marge de la relance des activités du secteur des transports dans la faisabilité des projets de routes et des chemins de fers entre le Mali et ces pays de la sous-région.
La destination Côte d’Ivoire pour les opérateurs économiques et les transporteurs maliens doit être consolidée et c’est à travers ces échanges, que ce rêve ne peut que devenir réalité, a-t-il fait savoir.
Quant à son homologue malien Mamadou Hachim Koumaré, il a tenu à remercier son homologue ivoirien pour ses initiatives en faveur du désenclavement entre les deux pays. Mamadou Hachim Koumaré a déclaré que s’il est vrai que d’importants efforts ont été consentis sur le plan législatif et règlementaire en vue de faciliter les transports et de développer les infrastructures routières, il n’en demeure pas moins qu’il reste beaucoup à faire et que le chemin de fer reste encore long pour améliorer davantage les échanges entre nos deux pays.
Source: autre prese