On aura tout vu et entendu dans un pays où les citoyens sont obnubilés par le désir de l’exil, de l’évasion et de la fuite dans le but d’échapper à la mal-vie collective. La tentation ne se développe pas que dans les seuls rangs de ceux qui empruntent les embarcations mortelles de Ceuta et Melilla.
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Les plus nantis y résistent de moins en moins même dans les catégories où on s’y attend le moins. C’est le cas d’une demi-dizaine de commissaires maliens dans lesquels la nation a tant investi. Leur formation, a en croire nos sources, les a conduits au Canada où ils devaient se spécialiser dans la lutte contre le terrorisme, un domaine pour lequel les besoins de leur patrie ne sont plus à démontrer au regard des misères que le fléau du terrorisme fait subir à la population. Mais les cinq commissaires maliens n’en ont visiblement cure. Au mépris des grands espoirs et attentes que les autorités reposent sur eux, ils ont choisi de s’évaporer dans la nature canadienne et de gonfler les rangs des dizaines voire des centaines d’irréguliers et autres sans papiers maliens avec tout le risque que cela comporte, dans un pays où les médecins n’ont pas le droit d’apporter des soins primaires à un malade irrégulier sans assurance maladie. Et dire par ailleurs que certains pays sont si démunis qu’ils n’ont même pas l’opportunité de se doter de ressources humaines adéquates pour lutter contre les fléaux qui les affectent
La Rédaction