La possible candidature à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza, chef de l’Etat depuis 2005, continue d’alimenter les tensions au Burundi à l’approche de l’élection présidentielle. Les réfugiés burundais sont partis par crainte de la violence de la Ligue des Jeunes du parti au pouvoir au Burundi. Mercredi, le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme s’est inquiété du fait que le Burundi semble s’acheminer sur la voie de “la violence et l’intimidation” avec une milice pro-pouvoir agissant “en toute impunité”.