L’aviation syrienne a intensifié ses raids, vendredi, contre des places fortes du l’organisation de l’État islamique, notamment à Palmyre où l’armée de Bachar al-Assad a procédé à au moins 25 frappes au moins, d’après l’OSDH.

Des avions de l’armée syrienne ont bombardé, vendredi 18 septembre, le secteur de Palmyre, tenu depuis le mois de mai par les jihadistes de l’organisation de l’État islamique, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Vingt-six personnes sont mortes, dont 12 combattants de l’EI, a ajouté l’ONG.

L’aviation syrienne a procédé à 25 frappes au moins, précise l’OSDH qui s’appuie sur un réseau de sources syriennes. D’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, la grande majorité des civils ont quitté Palmyre.

Des armes russes “très précises”

La veille, des chasseurs de l’armée syrienne avaient bombardé la ville de Raqqa, fief de l’EI dans le nord de la Syrie. Les forces gouvernementales syriennes ont commencé à utiliser au sol et dans les airs de nouveaux types d’armes “très précises” fournies par la Russie, a déclaré cette semaine une source militaire syrienne.

Mardi, le président russe Vladimir Poutine a assuré que son pays “soutenait le gouvernement syrien dans sa lutte contre l’agression terroriste” […]. “Nous lui avons proposé et nous continuerons de lui offrir une aide militaire technique”, avait-il affirmé.

La Russie s’est également dite prête vendredi à étudier l’envoi de troupes en Syrie si le président Bachar al-Assad lui en faisait la demande, a affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. D’après des estimations américaines, le déploiement russe en Syrie comprend déjà, outre les chasseurs, des hélicoptères d’attaque, de l’artillerie ainsi que 500 hommes de l’infanterie de marine sur une base aérienne près de Lattaquié.

Les ministres de la Défense américain et russe, qui n’avaient encore jamais eu de contact direct, se sont par ailleurs parlés vendredi à propos de la Syrie, notamment au sujet de “la campagne contre le groupe État islamique”, a indiqué le porte-parole du Pentagone Peter Cook

Avec Reuters et AFP

Source: France24