Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Derrière l’embuscade tendue à l’armée malienne, le soutien des rebelles Abdoul Magid dit Nasser, Ould Meydou, Zahabi Ould Mohamed et Ag Hamani

La Coordination des mouvements de l’Azawad a bénéficié du soutien, dans les attaques contre les positions de l’armée malienne, de beaucoup de personnalités politiques, militaires et communautaires résidant à Bamako. Lesquelles font un double jeu au vu et au su de nos autorités et donnent des informations sur les positions de nos militaires ainsi que sur des activités et démarches que mènent nos autorités.


zahabi ould sidi mohamed ministre malien reconciliation nationale
Le 12 mai 2015, la Cma mobilise ses troupes à Kidal pour mieux réussir ses offensives contre Ménaka et Tanbakort. On signale un enrôlement forcé d’enfants-soldats (moins de 16 ans) qui sont soumis à une initiation accélérée au maniement d’armes, avant d’être emmenés au front.

Pour revenir à la situation dans la région de Tombouctou, suite à l’embuscade tendue à l’armée malienne, selon nos sources, les auteurs de cette embuscade contre le convoi Fama entre Goundam et Tombouctou, ont perdu 3 hommes, tous de la fraction Oulad Idriss, et enregistré 5 blessés graves, qui ont été évacués sur Hassi-Dina et remis au soin de l’ex-infirmier militaire Lahmeim Ould Hamaha, père de Jamal et de Yassine Ould Lahmeim, les principaux organisateurs de l’embuscade. Lahmeim est également frère du défunt terroriste Oumar Ould Hamaha. Il a été vu, le 11 mai dernier, en train d’acheter des médicaments à Ber.

Hamy Ould Sidi Mohamed est frère du ministre Zahaby. Al Abass Ag Mohamed, ex-commandant de la gendarmerie, déserteur, est le grand-frère du douanier Abdoul Magig Ag Mohamed Ahmed dit Nasser. Ce sont eux les instigateurs de l’embuscade. Le groupe de Yassine et Jamal est en étroite collaboration avec celui des officiers déserteurs, Alfousseyni Ould Sidi Elmokhtar ; Al Abass Ag Mohamed, frère aîné du tout nouveau chef des Kel Antessar dit Nasser, qui prétend multiplier des efforts pour ramener la paix au Nord, sans pourtant être en mesure de faire raisonner son propre frère.

Il n’est pas seul dans le cas, Hamy Ould Sidi Mohamed, frère cadet du ministre Zahabi, est le chef de guerre au compte de la Cma. Ses chefs coordonnent et participent à la déstabilisation de la région de Tombouctou en intelligence avec un réseau de trafiquants de drogues retranché à Nouakchott. Ce réseau bénéficie de la couverture du célèbre général arabe, Mohamed Ould Meydou. L’une des filles de Mohamed Ahmed Ag Agamani, ancien Premier ministre, partie avec les fauteurs de troubles dans le camp de M’Bera, est opposée à tout retour des réfugiés, surtout ceux qui veulent le faire. Cette fille de l’ancien Premier ministre ne veut rien comprendre ; elle défend le Mnla et ne le cache à personne.

Alors que son oncle, au cours du meeting de la plate-forme de la société civile, sous l’égide de Chérif Ousmane Madani Haïdara, le 25 avril dernier au stade Modibo Keïta, se permettait ces termes : «Je crois qu’il nous reste une seule chose : c’est l’union sacrée. Je dis bien l’union sacrée des patriotes maliens, des vrais, pas des gens qui ont leurs pieds ailleurs. Pas de gens qui sont ici et qui combattent le Mali. Ça suffit, il n’y a pas des Touaregs, il n’y a pas de Bamanan, de Peulh, de Sonrhaï ; il y a le citoyen malien». Ce discours a galvanisé le public mais son auteur ne fait que le contraire.

Dans tout cela, l’objectif de la Cma était de prendre une ville importante avant le 15 mai, afin de remettre en cause ou renégocier le projet d’accord. Pour avoir seulement perdu Ménaka. Le mercredi 13 mai 2015, depuis 5 heures du matin, les éléments de la Cma, à bord de 3 véhicules équipés en 12.7, ont fait des tirs de sommation dans le village de Kouriomé, à 18 Km de Tombouctou. Ils ont brûlé un bac sur le fleuve. Un autre groupe, composé de 4 véhicules, a été signalé à Acharane. Objectif : couper l’arrivée de tout renfort vers Goundam et Niafunké.
Ce sont les mêmes groupes qui ont tendu l’embuscade aux soldats maliens, le 11 mai 2015, avec l’appui de leurs complices tapis à Bamako.

Sinaly KEÏTA

Source: Le Reporter

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance