Crée par les autorités pour servir de transit des ordures, le dépôt de transit des ordures ménagères de Médine-Coura est devenu encombrant pour les populations de la Commune II notamment ceux qui habitent tout juste tout près du tas d’immondice, à savoir les écoliers et les malades. En effet, les écoles, le groupe scolaire Mamadou Diarra 2, le jardin d’enfant communautaire du quartier, le Centre de formation professionnel (Cfp), qui s’apprêtent à accueillir les élèves dans quelques jours, le Centre de santé communautaire (Cscom) qui accueille les patients tous les jours, et les services administratifs sont exigus au dépotoir.
Conscient que cela pose un vrai problème de santé aux gens, le Ministre de l’environnement de l’assainissement et du développement durable, Mme Kéita Aida M’Bo a pris l’initiative de faire évacuer les ordures de la décharge. Ainsi, son appel à l’endroit des bonnes volontés a été entendu par l’opérateur économique Abédine Yattara qui a mis à la disposition du département dix bennes pour aider les mairies dans l’évacuation de l’ordure.
Le démarrage des travaux s’est déroulé sur le site du transit des ordures le 1er Octobre 2016, en présence du chef de Cabinet par intérim du département des l’assainissement, Abdallah Ag Idias Imrick, le directeur national de l’assainissement, du contrôle de pollution et des nuisances, Mahamadou Kaya, les responsables communales de la Commune II. «Nous invitons d’autres à suivre l’exemple de citoyenneté de Abdine Yattara ».
Et Mahamadou Kaya, le directeur national de l’assainissement, du contrôle de pollution et des nuisances d’assurer que comme le cas d’autres dépôts de transit d’ordures, sous la houlette du département de l’assainissement, sa direction accompagnera l’initiative. Une chose est d’évacuer cette montagne d’ordure en plein cœur de la Commune II, mais un autre est de tout mettre en œuvre après évacuation que les ordures ne s’entassent plus sans être évacuer. Des dispositions doivent être prises dans ce sens par Mme le ministre pour le suivi régulier afin que de tels cas ne se reproduisent plus.
Hadama B. Fofana
Source : Le Républicain
