Dans quelques jours le colonel Flaux et une centaine de ses hommes du 3e Rmat rejoignent le Mali où il prend le commandement pour quatre mois du groupement tactique logistique.
Chef de corps du 3e régiment du Matériel depuis juin 2015, le colonel Frédéric Flaux le quitte quelques semaines plus tôt avant la prise de commandement du lieutenant-colonel François Delalez, son successeur. Dans quelques jours avec une centaine de maintenanciers parachutistes du régiment il s’envole pour le Mali où durant quatre mois il commandera le groupement tactique-logistique fort de plus de 500 militaires issus de différents régiments ; ce qui constitue dans l’ancienne terminologie militaire un bataillon logistique. Sur un territoire désertique, où la chaleur descend rarement sous les 40 degrés, la mission est double assurer la permanence du soutien logistique des matériels et des hommes et le déplacement des ressources sur les différents points stratégiques de la lutte contre les terroristes.
Nous sommes prêts. J’ai vu des soldats au savoir-faire exceptionnels, conscients de la pression qui les attend sur un théâtre d’opérations qui se durcit» dit-il.
Une préparation intense
La préparation à cette «Opex» (opération extérieure) a commencé au début de l’année par quinze jours de stage à au camp de Ger ; une préparation individuelle qui s’est prolongée par le collectif en mars avril à Suippes où étaient simulés de longs convois de ravitaillement de plusieurs kilomètres.
A la mi mai, l’ensemble du groupement était réuni à Dangers près de Draguignan pour l’évaluation. La validation avant projection a été actée par l’État-major. Ce qui conforte le colonel Flaux conscient du savoir faire de ses hommes mais aussi du sentiment de cohésion qui les anime.
A quelques jours de son départ le chef de corps pense aux conjoints Et insiste sur leur rôle de l’ombre pour le moral des troupes. A son épouse particulièrement qui va assumer seule le déménagement à Bourges sa future affectation. C’est pourquoi dans leur gestion de l’absence, les conjoints sont assurés du soutien de la base arrière que commande le lt-col. Ancelot. En quittant ce régiment le colonel Flaux ne cache pas son «pincement au cœur» de laisser «une belle boutique» Son temps de commandement fourmille de bons souvenirs, particulièrement la présence d Régiment sur le tour de France à Muret, les relations avec le club des entreprises… le défilé du 14 juillet à Paris.
«Nous avons été sur tous les objectifs fixés par notre général. Et je n’ai eu de cesse qu’à intégrer le régiment dans la société muretaine «conclut-il.