Brazzaville, (Starducongo.com) – Les pays membres de l’OIPC-Interpol ont pris rendez vous à Brazzaville, à partir de ce lundi 8 février, pour débattre des questions liées à la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et le terrorisme. Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui a ouvert les travaux de cette 23ème conférence régionale, a mis l’accent sur la nécessité pour les Etat de coopérer parce que, pour lui, la coopération « est le carburant d’Interpol ».

Dans une allocution d’ouverture brève et précise, le président de la République du Congo, qui a salué le choix de son pays par Interpol pour abriter ce rendez-vous des responsables de la sécurité des pays africains, a fait observer que « les présentes assises n’ont pas d’autre but que le renforcement de la coopération». Une coopération qui devrait se faire dans le cadre de l’application de la loi, parce que, a-t-il dit, les lois des Etats rendent possible tout action d’Interpol. Pour Denis Sassou N’Guesso, « le droit est et sera toujours au dessus de la force. »

Pendant trois jours, les 35 délégations des pays Africains, en synergie avec d’autres qui accompagnent l’action de l’OIPC-Interpol vont faire œuvrer à surmonter les obstacles rencontrés dans la mise en musique des recommandations issues de la dernière conférence, tenue en Algérie. C’est ainsi que la rencontre de Brazzaville s’est avérée indispensable pour la recherche de l’efficacité dans l’action de cette institution en vue d’un monde plus sûr.

Si la mission de l’OICP-Interpol se résume à « prévenir et combattre la criminalité grâce à une coopération policière internationale renforcée », Denis Sassou N’Guesso a dit que Brazzaville devrait être une tribune offerte aux participants « d’échanger toutes les idées utiles à la vie d’Interpol». Des réflexions qui, a souhaité, le chef de l’Etat congolais, aboutiraient aux pratiques susceptibles d’inspirer la mise en œuvre d’un schéma général d’actions concertées et d’une chaine opérationnelle transnationale pour combattre efficacement toutes les formes de criminalité »

C’est en réunissant les polices des pays africains, et tous les autres partenaires nécessaires à la réussite de son ambition, que l’OICP-Interpol parviendra à une vision novatrice, permettant de contenir cette criminalité.

Il est question pour tous les pays membres de cette organisation de se tenir main dans la main, sauvegarder la sécurité nationale, régionale et même internationale. En définitive, la capacité des criminels à détourner l’innovation technologique à leur profit appelle à renouveler les modes d’action des forces de police africaines.

LOIPC-Interpol est, donc, la plus grande organisation de police internationale du monde avec 190 pays membres dont la mission est de prévenir et de combattre la criminalité à travers le renforcement de la coopération et l’innovation sur les questions de police et de sécurité.

C’est dire combien la conférence de Brazzaville est importante et stratégique.