En trêve depuis quelques mois, l’opération Ami Kane est de retour depuis lundi dernier. Son atterrissage avec ses bulldozers devant le siège du Malitel, ce mardi 24 janvier à 3 heures du matin, a créé 500 chômages de plus, dans le district de Bamako.
« Les vendeurs avaient eu à passer un accord d’autorisation de rester à cet endroit avec la mairie. Si cet accord devait être retiré, il devait y avoir une sommation, ce qui n’a été fait » a laissé entendre un revendu angoissé qui avise les autorités « ne soyez pas surpris de nous voir nous convertir en criminel…. ».
Selon nos sources, 160 kiosques détruits employaient chacun au moins 3 personnes. Quels seront donc les sorts de ces 500 personnes qui s’ajouteront désormais à 80 000 chômeurs formés par l’école malienne ?
Alors que les politiques endiguent les motivations des jeunes vers l’économie criminelle, ils n’envisagent aucune mesure pour leur réinsertion socioprofessionnelle. De quoi auront-ils se défendre ?
Au cours de son passage sur le lieu pour constater l’ampleur des dégâts, Ras Bath a prévenu les autorités d’une éventuelle implosion sociale, avant d’exhorter la société civile et les autorités religieuses à l’action.
La rédaction