En effet, après la récente conférence de presse tenue par le président de la FEMAFOOT le jeudi 7 avril 2022 à l’hôtel Radisson Collection, le collectif pour la dissolution de la FEMAFOOT a directement réagi et trouve que cette conférence est « insultante » pour le monde sportif malien. Selon Yeri Bocoum, l’un des porte-parole du CDF, le président de la FEMAFOOT a présenté un bilan sans chiffre exact.« Quand on fait un bilan, c’est pour évaluer les forces et les faiblesses, mais malheureusement, le président Bavieux n’a fait que relater les points qui le concernent personnellement, aucun bilan financier n’a été fait mention. Il a été évasif dans le paiement des primes qui d’ailleurs sont impayées » affirme M. Bocoum.
Le collectif dit constater avec regret que dans sa conférence de presse, le président de la FEMAFOOT n’a pas fait mention du paiement des salaires, notamment du coach, de son adjoint et de son encadrement.
A en croire les dires du collectif, dans le bilan financier entre 2020-2021, un déficit d’Un milliard trente millions trois cent quatre-vingt mille huit cent huit francs CFA (1.030.180.808) a été constaté.
« Parlant du bilan proprement dit, les dépenses en matériels s’élèvent à 234.839 FCFA en 2021 une augmentions de 4% 225.159.263 FCFA 2020. Nous constatons aussi que Kabala est de nos jours sans groupe électrogène, sans forage, les lits sont abimés, la climatisation est défectueuse » soulignent les membres du collectif.
D’après les dires des membres du collectif, en qualité de sponsors, orange-Mali a donné 847.000.000 FCFA à la FEMAFOOT EN 2021 et 419.000.000 FCFA en 2020, le PMU a donné 40.000.000 CFA en 2021 et 50.000.000 en 2020, la BMS-sa 5.000.000FCFA en 2021, Petro-BAMA 20.000.000CFA en 2021 quant à Africa Sport Agency il a versé la somme de 5.155.040 en 2021.
« Vue le déficit considérable dans la gestion financière au niveau de la fédération et les licenciements arbitraires au sein de la FEMAFOOT, nous demandons un audit par les plus hautes autorités du Mali notamment de la Transition (CNT), de la FIFA, de la CAF, du bureau du vérificateur Général (BVG) et le pôle économique et financier » concluent les membres du collectif pour la dissolution de la FEMAFOOT.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source : LE PAYS