À quelques jours de la tenue de l’Assemblée générale élective du nouveau bureau exécutif de la FEMAFOOT, moins d’une vingtaine de personnes dont le président de la ligue régionale de Tombouctou, Salaha Baby ont adressé sans succès, à la chambre du tribunal arbitral du Sport TAS, une requête d’annulation des élections pour la présidence de la FEMAFOOT. Selon les analystes sportifs, ce rejet pourrait réconforter le comité d’organisation des élections de la fédération dans ses démarches dont le format qu’il a décliné ne semble pas répondre aux préoccupations des plaignants puisqu’à ce stade Salaha Baby ne pourrait pas compétir eu égard à l’invalidation de sa candidature. De même, les interrogations se multiplient sur les contours de cette bataille sportive au sein des supporteurs malgré que ledit comité se montre plus rassurant quant à la sécurité et à la tenue normale des votes. Au contraire, d’autres semblent miser sur les deux instances internationales notamment la CAF et la FIFA pour trancher si possible les déconvenus qui menacent ainsi, la survie du ballon rond au Mali. Ces deux principaux organes sensés normaliser des insuffisances dans les différentes fédérations vont-elles valider les résultats qui y seront retenus lors des élections qui se tiendront ce mardi ? Tout compte fait, le football malien ne semble pas être épargné d’une énième crise de leadership car, la Chambre du tribunal arbitral du Sport (TAS) à travers ce rejet, juge d’avance les élections tenables et ce, malgré des recours qu’elle fait l’objet. Rappelons que le président sortant Mamoutou Touré dit Bavieux s’écroule toujours à la maison Centrale d’arrêt de Bamako et que son unique challenger Salaha Baby se trouve au ban de la compétition pour invalidation de ses dossiers de candidature. Des prémices laissent croire à une énième crise qui s’annonce à l’horizon.
Yacouba COULIBALY