Depuis le mois de février, les coupures de courant se multiplient et continuent à Bamako la capitale malienne en dépit de la saison de pluie où le niveau du cours d’eau censé alimenter les centrales est très élevé.
A chaque jour suffit sa peine, car on assiste impuissamment à des coupures intempestives. Les entreprises meurent à petit feu. Malgré le départ de l’ancien ministre suivi, du remaniement qui a vu la nomination d’une nouvelle ministre de l’énergie et de l’eau, le problème de courant persiste. La situation se dégrade de jour en jour au grand dam des pauvres populations surtout celles dont le revenu dépend de l’électricité. Comment un pays peut-il se développer sans moyens électriques ?
Des heures de coupure, des quartiers entiers privés de courant et des localités plongées dans le noir. Alors que le pic de chaleur à laisser place à la saison des pluies, donc le problème d’électricité aurait dû trouver sa solution, mais c’est plutôt le contraire maintenant, car le courant est devenu plus que jamais un luxe. Que dire des dégâts matériels provoqués par ces coupures, y compris sur les infrastructures électriques. Les perturbations intempestives du réseau d’électricité compliquent le quotidien des Maliens.
En effet, Bamako, la capitale malienne, sombre dans le noir de façon aléatoire. Des voix se lèvent pour protester contre ces incessants délestages qui bouleversent les activités économiques du pays.
Les appareils électroniques, les entreprises sont aux arrêts. Les gens souffrent de ces délestages qui ne finissent pas.
L’accès à une alimentation électrique fiable est essentiel au développement économique et social d’un pays. Les coupures régulières peuvent entraver la productivité, provoquer des pertes financières et aggraver les difficultés économiques existantes.
La pénurie d’eau
Que faire pour vivre avec ces délestages qui ne finissent jamais. Il est difficile de faire une journée sans assister à une coupure d’électricité de presque 4h.
Au Mali, la période de forte canicule se conjugue avec ces incessantes coupures d’électricité. Fort curieusement même pendant la saison des pluies on assiste également au même délestage ce qui occasionne un manque à gagner pour plusieurs citoyens dont les activités sont dépendantes de l’électricité. Bamako est bouleversée par ces délestages, et des voix se lèvent de plus en plus, comme durant les années précédentes pour exprimer leur ras-le-bol.
Pour rappel, il y’a deux ans de cela, « l’EDM annonçait un printemps d’électricité au Mali avec l’arrivée en grande pompe des groupes électrogènes en 2021. Mais où en sommes-nous avec ces grosses machines ?
En définitive espérons que la mise en œuvre du Projet d’Amélioration du Secteur de l’Electricité au Mali permette d’améliorer la performance opérationnelle du service public dans les mois à venir. L’annonce a été faite le mercredi 5 juillet au cours du conseil des ministres.
Assitan DIAKITE
L’Alternance