Conscients des difficultés que traverse le peuple malien depuis plusieurs années, après le double coup d’Etat militaire, les Chefs d’Etat Ouest-Africains n’ont pas voulu être très durs envers notre pays. C’est pourquoi, ils n’ont pas pris d’autres sanctions que celle relative à la suspension du Mali de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Au départ s’il y avait une volonté affichée des autorités en charge de la Transition en vue de mettre en œuvre les exigences de la Conférence des Chefs de la CEDEAO, de plus en plus, l’espoir suscité commence à s’enliser.
La Conférence des Chefs de la CEDEAO pense que les autorités de la Transition sont en train de trainer les pieds. Elle estime que celles-ci n’œuvrent pas pour la tenue des élections à date, c’est-à-dire en février 2022. Au regard de tout ce qui précède, lors du sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 16 septembre 2021, la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO a jugé nécessaire de passer à la vitesse supérieure en vue de contraindre les (…)
AUTEUR
Source: NOUVEL HORIZON