Le peu d’empressement du département de l’Environnement à donner écho aux cris de cœur des populations explique pour beaucoup la dégradation avancée de la forêt dans le Kaladougou. Les populations risquent d’en découdre avec les prédateurs.
Le sous-préfet de Dioïla, Mme Traoré Virginie Traoré, a rencontré ce 16 avril à la mairie de Dioïla les maires des communes, les conseillers de Kaladougou pour une prise de contact. Le non-paiement des impôts et taxes et la déforestation ont été largement abordés.
Sur l’environnement, le locataire de la mairie de Kaladougou a pointé du doigt la responsabilité des services techniques qui ne jouent pas leur rôle quand bien même des correspondances ont été adressées au ministre. Malgré le cri de cœur de la population du Banico, certains bucherons occupent encore certaines zones de la forêt et continuent de couper les arbres.
“Nous avons déjà alerté le ministre depuis un certain moment. Nous lui demandons de prendre des mesures idoines afin d’arrêter ce fléau”, car, dira-t-il, sans foret, il n’y aura pas de pluie. Il a invité la nouvelle sous-préfecture centrale à prendre attache avec les services techniques afin de punir toute personne qui tentera de détruire l’environnement.
“Le préfet mérite d’être soutenu dans sa mission. Ce partenariat entre la sous-préfecture et la mairie permettra aux six communes du Kaladougou de rester unies et prospères et de se donner la main”, a soutenu le maire Yacouba Dowélé Marico.
Le sous-préfet a dit avoir pris bonne note des doléances. Elle a insisté aussi sur le paiement des impôts et taxes à la Commune.
“Le paiement des impôts et taxes permet de développer nos communes, nos quartiers et nos mairies. Je vous invite à faire preuve de responsabilité pour le bonheur du cercle. Je suis ici pour toute la population de Dioïla et environnants. Je vous invite à construire le cercle pour faire avancer la capitale de Banico”, a affirmé Traoré Virginie Traoré.
Adama Diabaté de retour de Dioïla
Par Le Républicain