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DEF : La fraude jugulée ?

Les épreuves du diplôme d’étude fondamental (DEF) ont débuté mardi 3 juin dans la capitale malienne. Le spectre de la fraude qui a plané sur les épreuves de l’année dernière semble être endigué cette année. Les candidats ont débuté les épreuves dans une bonne ambiance.

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La fraude a envahi toutes les épreuves du DEF 2014. De l’organisation jusqu’aux candidats. Cette année, on peu se réjouir de la relative tranquillité dans laquelle ont débuté les épreuves.

Pas de rumeur de fraude. Même si personne ne peut attester de la totale transparence des épreuves.

Sur la rive droite, ils sont 31 503 candidats dont 28 783 inscrits au DEF classique contre 2 720 candidats arabes. Les réguliers y sont au nombre de 29 862 contre 1 641 candidats libres.

A 8 h précises, mardi matin, le ministre de l’Education nationale, Kènèkouo Bartélemy Togo, accompagné d’une délégation de responsables éducatifs, a ouvert officiellement l’enveloppe de la première épreuve.

La symbolique cérémonie s’est déroulée au groupe scolaire de Sabalibougou qui regroupe 9 centres d’examen.  Le ministre a, dans la salle d’examen II, lu le sujet au choix de rédaction à l’intention des candidats du centre C de Sabalibougou. Les candidats ont pour premier sujet de rédaction cette année, de rédiger une lettre qui décrit les avantages et les inconvénients des études. Le second sujet a trait à l’accord pour la paix que le Mali vient de signer. Les candidats ont pour tâche de donner leur sentiment sur la question dans un article de presse.

Le ministre et sa délégation ont visité trois autres centres regroupés dans le groupe scolaire de Sabalibougou. Là-bas, il a invité les candidats au respect strict des consignes de l’examen et à ne compter que sur leur connaissance réelle.

Il s’est dit satisfait de la bonne organisation qu’il a constatée et a mis en garde, non seulement les élèves mais aussi les staffs de l’organisation de l’examen ainsi que celui de la sécurité mobilisée, contre toute « tentative »de fraude. « Si un cas de fraude venait à se faire savoir, il n’y aura aucune complaisance et elle sera sanctionnée conformément aux textes« , a déclaré le ministre. Les présidents des centres sont confiants. Les conditions sont réunies pour que le DEF se passe sans incident.

La rédaction

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