Globalement, les épreuves du DEF se déroulent sans aucune perturbation et dans le calme. Contrairement à l’examen d’obtention du Brevet de technicien (BT) que les enseignants grévistes avaient voulu prendre en otage, la quiétude règne dans beaucoup de centres pour le DEF. Au Centre d’examen de Yirimadio 501 Logements II, c’est le gouverneur du District de Bamako, Baye Konaté, qui a procédé au lancement des épreuves, en présence du secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda.
Ce centre relevant du Centre d’animation pédagogique de Banankabougou (Cap) compte 190 candidats dont 96 filles répartis entre 7 salles. À l’entrée de la cour de cette école publique, trois policiers assuraient la garde. Il nous a fallu montrer patte blanche pour y accéder. À l’intérieur, c’est le silence.
Le président du centre, Hamidou Samaké, a assuré que l’examen se passe normalement. Pas d’insuffisance de copies des sujets, ni d’absence de surveillants, a-t-il ajouté. Selon lui, les évaluations permettent aux élèves d’avoir confiance en eux-mêmes. Son centre fait partie des 32 centres d’examen du Cap de Banankabougou (notamment 28 centres classiques et 4 centres arabes).
Le directeur de ce Centre d’animation pédagogique, Ali Diarra, a effectué un tour dans tous les centres qui relèvent de son ressort. Il s’est réjoui du bon démarrage des épreuves du DEF. Selon lui, les présidents et vice-présidents des centres et les surveillants ont répondu à l’appel.
Il a aussi indiqué que les surveillants absents (une dizaine), ont été remplacés sans problème. Se prononçant sur la non participation des enseignants grévistes, il a déploré leur absence qui, selon lui, n’aura pas un impact majeur sur le déroulement de l’examen. Pour lui, on sent au cours de cette première journée l’engouement et la sérénité chez les candidats.
Fanta Macalou est l’une des 30 élèves de la salle 1 dans laquelle le gouverneur du District de Bamako a donné le coup d’envoi. Pour l’adolescente de 15 ans, les trois sujets de rédaction étaient abordables.
Cependant, la demoiselle pense que la grève des enseignants peut avoir un impact négatif sur les résultats de l’examen. Elle espère se retrouver parmi ceux qui seront admis après la proclamation des résultats et lance un appel au calme et à la sérénité à tous les candidats mais surtout à travailler honnêtement.
Les élèves en lice au centre Sogoniko 3, les 203 candidats, y compris 120 filles, sont retpartis entre 7 salles. Le président du centre, Cheick Traoré, a déploré l’absence de 11 candidats. Il a indiqué qu’il n’y a aucune agitation visant à perturber la tenue des épreuves dans son établissement. Abdoulaye Allawo, enseignant d’une école privée, surveille dans ce centre. Il s’est dit heureux de constater de visu que les épreuves se passent très bien.
Mohamed D.
DIAWARA
Source : L’ESSOR
