A Kayes au centre de Sélinkégny dans le cercle de Bafoulabe, deux candidats ont été radiés et deux surveillants sont suspendus. Les candidats ont été surpris avec des téléphones entrain de photographier et s’envoyer des sujets, durant les épreuves d’histoire et géographie.
Au nord du pays, à Diré les examens n’ont pu se tenir que dans la commune urbaine. Beaucoup de communes notamment Danga, Bourem sidi Amar et Kondi n’ont pas composer du fait de l’insécurité.
Dans le centre du pays, à Youwarou une dizaine de candidats libres se sont vu refuser l’accès aux salles. Ces derniers ne disposaient, selon le président du centre ni de carte d’identité, ni de carte Nina. Les examens sont intervenus dans cette localité au moment où le directeur adjoint du centre d’académie pédagogique de la localité est porté disparu. Son rapt a eu lieu au moment où il quittait Mopti pour Youwarou pour l’organisation des épreuves du DEF.
Par ailleurs, cette année encore, des centres d’examen ont été délocalisés du fait de l’insécurité. Leur prise en charge est faite par le gouvernement ainsi que des ONGs locales.
Notons que les épreuves du DEF prennent fin demain mercredi 24 mai.
Le gouvernement prévient !
« La fraude en examen n’est pas sans conséquences sur le fraudeur ». Les sanctions pour un candidat pris en flagrant délit vont de l’exclusion de l’examen en cours et peuvent aller jusqu’à l’emprisonnement.
Kinane Ag Kadeda est le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale
Studio Tamani