Les résultats des examens du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) ont été proclamés dans l’après-midi du vendredi 29 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette session de juin 2022, le pourcentage global de réussite est de 47,86%, soit 20,81% de moins par rapport à la session de l’année scolaire 2021, qui était de l’ordre de 68,67% de taux de réussite.

La tenue des épreuves du DEF 2022 a été largement saluée. Ce, vu son bon déroulement, avec sans fuite de sujets dans l’ensemble. Ce qui est une exception en matière d’examens dans notre pays, pour la simple raison que cela fait plusieurs années que cet examen de fin d’année se passe dans des conditions qui laissent à désirer. A la grande surprise de tous et de toutes, pour cette année, l’organisation a été à la hauteur et les Autorités de la Transition ont reçu les félicitations à cet effet. Après la bonne tenue des épreuves tous les regards étaient braqués sur la publication des résultats. A ce niveau aussi, il n’y a eu aucune fuite. Tout s’est passé comme sur des roulettes.

Quarante-huit heures avant la publication des résultats, un communiqué du ministère de l’Education nationale a situé tout le monde sur la date et l’heure officielles de cela.

Vingt-quatre heures avant, au Conseil des Ministres du jeudi 28 juillet, la Ministre de l’Education Nationale, Sidibé Dédéou Ousmane au chapitre des communications a informé sur le résultat des examens du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), session de juin 2022.

A cet effet, elle a fait savoir que les candidats inscrits pour cette session  étaient au nombre de 223.244, c’est 209.705 qui ont pris part à l’examen  et les admis (es) au nombre de 100.374. Le taux de réussite a été donc de 47,86%, un taux plutôt faible de 20,81% de moins par comparaison à l’année 2021. Qui était de 68,67%. Ainsi, le taux de réussite chez les filles est 47,39% et chez les garçons 48,31%.

Pour la réussite de ce concours, la Ministre de l’Education Nationale a signifié que cet examen du DEF a bénéficié de la mobilisation de plus d’un dans le secteur éducatif malien. A commencer par les membres du Gouvernement, tous les segments de l’Administration, des syndicats d’enseignants, de la Fédération Nationale des Parents d’élève, des Associations des Elèves et Etudiants et de toute la communauté Educative nationale.  Le seul segment oublié est la presse.

Félicitations aux admis (es) et bon courage aux recalés (es) !

Par Mariam Sissoko    

Source: Le Sursaut