Le Qatar accueil la Coupe du Monde 2022 ce 20 novembre. Même si beaucoup critique cette édition, il faut se rendre à l’évidence que la compétition se tiendra. Voici donc 3 choses sur le pays organisateur de la CDM.
1- Exploitation des ouvriers
Le Qatar fait l’objet de violentes critiques de la part de groupes de défense des droits de l’homme et de d’ONG, autour du traitement des travailleurs migrants qui construisent ses stades et qui auraient enduré de mauvaises conditions de vie et de longues heures de travail dans la fournaise du désert.
La majorité des travailleurs qui alimentent le boom de la construction au Qatar viennent d’Asie du Sud : des dizaines d’ouvriers seraient morts de crises cardiaques ainsi que d’accidents et de chutes sur le chantier.
Pour répondre à ces critiques, Doha a signé plusieurs accords et ouvert le premier bureau dans la région du Golfe de l’Organisation internationale du travail, l’agence de l’ONU qui s’occupe des questions sociales dans l’entreprise. Mais les critiques ont continué de s’inquiéter de la poursuite des ces abus, et les ouvriers continuent de se plaindre de salaires impayés, entre autres problèmes.
2- Des stades climatisés
Le Qatar a construit huit stades pour sa Coupe du monde . Pour un coût estimé à environ huit à dix milliards de dollars chacun d’entre eux et tous sont climatisés.
Certains des stades du Qatar remportent des distinctions architecturales. Le stade Al-Rayyan, par exemple, a été désigné « stade de l’année » par le Congrès mondial des stades en 2016.
3- Pas d’alcool, pas de sexe !
Au Qatar, la consommation d’alcool dans les lieux publics est un délit. Cependant, à l’occasion de la Coupe du monde, Doha a exceptionnellement accepté d’installer « des lieux spécifiques dédiés » réservés à la consommation de bière. Cela signifie que les supporters ne pourront boire de l’alcool que sur des sites contrôlés, situés à une heure de route des stades. Les signes d’affection ou de tendresse en public, comme le fait de s’embrasser ou de s’enlacer dans la rue, sont également prohibés.