Moussa Mara, ancien Premier ministre, président du parti YELEMA, était face à la presse le lundi 9 avril 2018 à la Maison de la presse pour confirmer la déclaration de sa candidature à l’élection présidentielle de 2018. Une candidature déclarée un jour avant (dimanche 8 avril).
« En ce jour du 8 avril 2018, je déclare ma candidature à l’élection présidentielle de 2018 et m’engage à déployer toute mon énergie pour restaurer la confiance entre nous, indispensable au rassemblement et à l’unité nationale. Le Mali a besoin de nous tous » c’est en ces termes que Moussa Mara a déclaré sa candidature pour 2018 devant la presse nationale et internationale.
En tant que candidat, Moussa Mara a promis d’être le leader sur des sujets qui lui sont chers et pour lesquels il s’est livré toute sa vie dans une lutte acharnée. « Ce sont des convictions que j’ai fermement défendues en tant qu’acteur du secteur privé, membre de la société civile, maire de la Commune IV de Bamako, ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, Premier ministre et en tant que simple malien soucieux de son avenir », a déclaré le nouveau candidat à la présidence du Mali.
Moussa Mara a présenté sa candidature sous quatre directives importantes que sont le renouvellement et le rajeunissement du leadership politique au Mali ; la lutte contre la corruption des élites ; la décentralisation et l’augmentation des revenus des plus défavorisés. Parlant du renouvellement et du rajeunissement du leadership politique, Mara pense que, quatre Maliens sur cinq n’ont pas 30 ans avec un âge moyen de 16 ans et demi. « Nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir un leadership qui recycle les mêmes recettes depuis des décennies, sans succès », a indiqué le candidat de YELEMA. Selon lui, nous vivons dans un pays où les richesses sont détenues par une minorité au détriment du reste de la population, « la lutte contre la corruption des élites est un impératif », a ajouté M. Mara avant de déclarer le leadership, l’engagement et la détermination comme son crédo au service des maliens.
A.K
Le Démocrate