Décédé mercredi 4 mai, Jean-Baptiste Bagaza avait été président du Burundi de 1976 à 1987, avant d’être renversé par un coup d’Etat militaire. Son mandat est considéré comme une l’une des rares périodes d’accalmie que connut le Burundi. Le gouvernement burundais a instauré un deuil national de trois jours et les réactions se multiplient de toute part pour saluer cette figure incontournable de la politique burundaise.
Trois jours de deuil national ont été décrétés au Burundi, suite au décès de l’ancien président Jean-Baptiste Bagaza. Le gouvernement burundais rend ainsi hommage à « un travailleur infatigable qui durant sa présidence a développé des infrastructures économiques et sociales » et « dont le peuple burundais se souviendra toujours », selon les termes du communiqué.
Dans un tweet, le président Pierre Nkurunziza a fait part de sa «très grande tristesse ».
Jacques Bigirimana, président de la branche du FNL proche des autorités, garde avant tout le souvenir d’un homme qui a modernisé le pays. « Nous n’oublierons jamais ce que Bagaza a fait pour rendre notre pays vivable et viable. Je ne vois pas vraiment par où commencer ? Il a construit des routes macadamisées, il a viabilisé la ville de Bujumbura, il a amené les populations de différentes ethnies à vivre ensemble, il y avait une société qui s’appelait ONR qui construisait des maisons en location et en vente. Vous avez vu le quartier VI Ngagara ? Ça c’est Bagaza. Vous avez vu Kinindo ? Ça c’est Bagaza. »
Source: RFI