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Décès de Babacar Touré : La presse sénégalaise en deuil

« La presse perd un monument  », titre à sa une de ce lundi le quotidien national sénégalais  » Le Soleil « .  Le monde des médias du pays de la Teranga en particulier et celui l’ouest africain en général rend un hommage appuyé ce lundi à Babacar Touré, figure emblématique de la presse sénégalaise, décédé ce dimanche à l’âge de 69 ans.

De l’aveu de beaucoup de ses compagnons, Babacar Touré a été de tous les combats pour la presse de son pays. Il a présidé aux rênes du Conseil national de régulation de l’audiovisuel du Sénégal de 2012 à 2018.  Babacar Touré est aussi connu pour avoir fondé en 1994 le Groupe Sud communication.

Babacar Touré est formé au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de Dakar ( promotion 1979), il a travaillé  à ses débuts au quotidien national  » Le Soleil « .

Le président sénégalais Macky Sall, lui a rendu hommage dans un message  partagé sur Facebook. « Journaliste chevronné et pionnier dans l’entreprise de presse et la formation des journalistes, homme de consensus et de dialogue », a posté le président sénégalais ce lundi, avant de poursuivre : «  Babacar Touré aura été de tous les combats pour la liberté et la démocratie ».

Autres réactions, celle de son ancien collaborateur au  » Soleil  » , Seydou Sissouma, aussi diplômé du CESTI. Il confie retenir de Babacar Touré l’image « d’un grand éditorialiste et quelqu’un d’audacieux ». M. Sissouma loue « les qualités de patron d’entrepreprise médiatique »  de son illustre confrère. « Babacar Touré avait la carrure d’un lutteur, dit-il. Mais il livra ses combats sur le terrain de l’élargissement de l’expression médiatique. Sa plus grande victoire, c’est de laisser un groupe Sud qui peut continuer son chemin sans lui ».

Dans le même esprit, Moussa Diarra, directeur de l’Agence de presse de l’Amap, ancien collaborateur du défunt, a indiqué à travers un post sur Facebook sa reconnaissance pour avoir bénéficié du « soutien, de ses « coups de sang professionnels » » de Babacar  Touré. « La chance qu’ils nous a donnée de faire nos premiers pas dans le métier en 1994, moi et beaucoup d’autres jeunes journalistes de la sous région », témoigne M. Diarra.

M. TOURÉ 

  Source: Journal l’Essor-Mali

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