Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, en fin de semaine écoulée, on pouvait voir AbdelHakim As-Sahrawi, le commandant de l’EIGS dans le Gourma, exécuter sauvagement Samakatou Ag Youssouf, l’ancien maire de la commune d’Adiora, qui avait été enlevé le 20 août 2019. Il y avait, presque, une année.
Il faut rappeler que c’est la deuxième que ce sinistre personnage s’adonnait à une telle pratique avec une telle mise en scène. Et à chaque fois, c’est contre des Touaregs qu’il agit.
La vidéo et ce qu’elle proposait étaient tellement durs qu’on s’attendait à des réactions vigoureuses de la part du gouvernement. Malheureusement, rien !
D’ailleurs, cette exécution n’a, quasiment, eu aucun écho et du côté du pouvoir et celui de l’opposition, encore moins du côté de ceux qu’on appelle la société civile. Comme si de rien n’était, chacun a préféré jouer les indifférents.
Nouvelle Libération