Bourama Coulibaly, boucher domicilié à Moribabougou revenait samedi 28 novembre dernier vers 5H30mm de l’abattoir frigorifique de la zone industrielle sur sa moto Djakarta chargée de viande. Il se rendait au marché de Djelibougou, son point de vente. Peu avant son arrivée, il est contraint de s’arrêter par trois garçons armés de pistolets qui se transportaient sur une seule moto. Sous la menace armée, Bourama est soulagé de sa moto et de sa viande.

Bourama Coulibaly n’a pas été seulement dépossédé de sa moto par les trois braqueurs. Il a été aussi agressé physiquement. Selon toute vraisemblance, il a été suivi depuis son départ de l’abattoir de la zone industrielle par trois jeunes qui faisaient le transport à trois. C’est toujours suspect, le transport à trois pendant une certaine heure de la nuit. Bourama a été pourchassé jusqu’à l’entrée du marché  de Djelibougou où il a été contraint sous la menace  armée de s’arrêter.

Celui des trois braqueurs qui l’a dépossédé de sa moto s’est énervé en constatant que c’était une vieille moto. Il n’a pas pu contenir sa colère et a administré un coup de poing dans sa figure pour les avoir fait gaspiller leur essence à cause d’une vieille moto. Ce à quoi un autre braqueur a répliqué en proposant à son compère d’emporter la viande qu’ils vont vendre pour compenser le prix dérisoire de la moto. Bourama a regardé impuissant, ses agresseurs disparaître  dans le noir avec sa moto et sa marchandise.

Ses collègues lui ont conseillé de déposer plainte contre X, ce qu’il a fait. Bouchers, vendeurs de rôti, les jeunes qui vous ont vendu de la viande fraîche le samedi 28 novembre dernier sont les agresseurs de votre collègue Bourama Coulibaly. Dénoncez-les aux autorités les plus proches pour ne pas être la prochaine cible.