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De l’occupation à la libération de Kidal : Echec de la partition programmée du Mali !

 Après 11  longues années d’occupation par un groupe  de terroristes, Kidal est revenu  dans le giron  de la République  grâce à la détermination et à la bravoure  des forces armées  maliennes  qui, le 14  novembre 2023, ont fait sauter  le verrou de l’occupation .. Mettant  ainsi en échec un plan de partition du Mali. Un plan  savamment orchestré  par la France et qui concernait l’ensemble des régions du nord …

  A Kidal et ailleurs, les différents  mouvements rebelles  et leurs alliés terroristes ont toujours bénéficié du soutien de Paris. En 2013, l’opération « Serval » a ouvertement soutenu le MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad) à Kidal.

Ainsi, le tropisme pro MNLA de la France a été étalé au grand jour dès le début de l’intervention française dans notre pays en 2013. On se souvient que le MNLA qui avait été chassé de la ville de Kidal   par les « djihadistes », avant l’intervention française, a  réoccupé la ville grâce à l’aide de la France qui a interdit aux forces armées maliennes l’entrée de la ville lors dès  sa reconquête.

Mais, c’est la DGSE française qui tire les ficelles en coulisses. Son tropisme pro-Touareg est de notoriété publique. C’est dans cette ambiance que débarquent à Kidal les éléments précurseurs de l’Armée française Ils prennent contact avec le chef d’état-major du MNLA, le colonel Najim

En outre la France de Sarkozy est soupçonnée d’être à la base du déclenchement de la rébellion touarègue, le 17 janvier 2012, dans notre pays.

Pour affaiblir Kadhafi, le Président français de l’époque, Nicholas Sarkozy, passes-en un pacte avec Mohamed Ag Najim (Chef d’Etat-major du MNLA). Ce dernier était soldat dans l’armée libyenne. Le marché était que s’il quittait la Lybie, la France l’aiderait au mieux dans ses revendications au Mali. C’est ainsi que  les rebelles et leurs alliés terroristes  sont entrés en action à Kidal, Gao et Tombouctou…

Et, alors que de violents combats avaient lieu au Nord du Mali, le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Juppé, déclarait, le 7 février 2012, devant le Sénat français : « La rébellion touarègue a remporté récemment d’importants succès militaires au Nord du fleuve Niger. (…). Un cessez-le-feu immédiat est pour nous impératif ». Au lendemain de cette déclaration outrageante, un autre ministre français tenait des propos justifiant la rébellion, le Ministre français de la Coopération de l’époque, Henri De Rain court, le 21 février 2012, toujours devant le Sénat dira: « Le non-respect des accords d’Alger de 2006, venant après l’échec de ceux de 1992, a incontestablement alourdi le climat entre les Touaregs et les gouvernements maliens ».

La stratégie menée à Paris pour établir un État fictif de l’Azawad en collaboration avec les insurgés et leurs alliés terroristes  de Kidal a atteint  son  point culminant  avec l’attaque de Konna en 2013. Cette attaque ouvre la voie à une intervention de l’armée française au Mal. En réalité, Paris déroulait ainsi un plan de partition  devant conduire à l’indépendance de… l’Azawad. La complicité entre la France et ses amis  de la CMA (une organisation affiliée aux terroristes) n’avait d’autre but  que de piller les immenses ressources de cette région.  Ce plan  tombe  à l’eau  avec la reprise de Kidal par les forces armées maliennes.  La bonne nouvelle, annoncée par le chef d’état-major général des Armées à travers un communiqué, a mis du baume au cœur de nos compatriotes dont la profondeur de la meurtrissure et l’exaspération était à la dimension de leur soif de rétablissement de la justice.

La question Kidal était, en effet, devenue une question d’honneur pour le  peuple malien… Et Kidal  était le symbole  de la duplicité  de la France dans notre  pays. Heureusement  que les nouvelles  autorités maliennes  l’ont compris.

Mémé Sanogo

L’Aube

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