Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

D’Alger à Brazzaville, asseoir la paix au Mali et en Centrafrique

Comme Alger qui abrite les discussions inter-maliennes, la capitale congolaise sert de cadre au Forum pour ramener la paix en Centrafrique.

ex seleka devenu soldat armée centrafricaine tuerie personnes innocents bangui

 

 

Il n’est pas exagéré de dire que le Mali et la Centrafrique ont en commun les mêmes défis sécuritaires dues aux crises politiques internes et rébellions indépendantistes chroniques. Tandis que les parties maliennes s’affrontent à Alger pour asseoir une ligne de conduite vers la paix, la Centrafrique et les représentants des divers factions rebelles et autres, sont invités autour de la table à Brazzaville, dans la capitale congolaise, sous l’égide du médiateur Denis Sassou Nguesso : « Brazzaville est pour nous une étape importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains, pour qu’ensemble on arrête de nous entretuer, pour qu’ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences », a déclaré la présidente de la transition Catherine Samba-Panza ce lundi à l’ouverture.

Cessation des hostilités en jeu
Mais ce qui est en jeu dans ce forum de haut niveau, c’est avant et surtout la signature d’un accord de cessation des hostilités entre Seleka et Anti-Balaka. Des hostilités qui continuent de faire des dizaines de centaines de morts à Bangui et environs à travers des exactions brutales et barbares. A Brazzaville, autour de Mohamed Dhaffane qui conduit la délégation Seleka et Edouard Patrice Ngaïssona qui dirige celle des Anti-balaka, il y aura des représentants internationaux, ainsi que les autorités de transition, des centaines de Centrafricains issus des groupes armés, de la classe politique, de la société civile, ou des cultes qui vont négocier pendant trois jours. Mais cette rencontre ne devrait pas conclure à un accord définitif, mais simplement préparer l’engagement de chacune des parties au conflit à participer au grand dialogue national, qui devra se tenir en Centrafrique dès Octobre prochain.

Un peu comme à l’image du Mali confrontée aux rebelles du Nord, la Centrafrique vit les étapes et prémisses du dialogue national : “A Brazzaville les participants (au nombre de 200 environs) auront à signer un code de bonne conduite, un code de cessation des hostilités entre groupes armés et des violences contre les populations. Un accord de désarmement entre les groupes armés et le gouvernement et un engagement politique pour un règlement pacifique du conflit respectant l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la laïcité de l’Etat mais aussi la diversité régionale, religieuse et culturelle. Soit beaucoup de similitudes avec notre pays”, a déclaré de son côté Soumeylou Boubèye Maiga, le tout nouveau vice médiateur de l’Union Africaine pour la Centrafrique.

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance