Malgré le sentiment d’insécurité qui règne actuellement au Mali tant bien au nord qu’au centre, cette deuxième édition a regroupé des milliers de visiteurs venus  d’ici et d’ailleurs. Artisans, exposants, musiciens, troupes artistiques, sportifs, intellectuels, bref le monde du tourisme était au rendez-vous. Pour Amassagou Dougnon, président de la commission d’organisation, le site reflète l’image de la culture Dogon : « c’est pour moi un réel motif de fierté et un agréable devoir de prendre la parole devant cette auguste assemblée, en ma qualité de président  de la commission d’organisation de la 2^eédition du festival Ogobagna avec comme thème : « la place de la culture dans la réconciliation de la paix », c’est aussi l’occasion pour moi de remercier son excellence M. Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, le gouvernement du Mali et toutes les institutions de la République  pour le soutien apporté pour la tenue de ce grand événement » a dit M. Dougnon.

Quant au chargé de communication, Amagana Poudiougo, cette activité vise à générer des ressources pour investir au pays Dogon. Et d’ajouter : « vous savez, les villages Dogon sont confrontés à des énormes difficultés d’infrastructures, je veux parler des problèmes de centres de santé, d’écoles et de revenus pour les jeunes. Donc, cette foire peut nous aider à palier certaines de ces préoccupations ». Avec l’appui constant de Toguna Agro-industrie, l’événement de cette année a enregistré de nombreuses activités culturelles, traditionnelles comme la parade des masques Dogon, la lutte traditionnelle, des concerts en live.

Cette 2^e édition a été riche en découverte, de partage de connaissances et de loisirs. Elle  a permis aux acteurs culturels de vendre leurs produits en milieu urbain dans un cadre particulier.

Ceux qui n’avaient jamais eu l’occasion de visiter le pays Dogon,  avaient l’occasion de le faire à travers ce festival. Ce site qui reflétait l’image exacte du pays Dogon était un réel espace touristique à Bamako. Si, l’édition de 2016 (la première), n’a duré que trois jours, celle 2e  deuxième a pris toute une  semaine.

Vivement la prochaine édition