Une cinquantaine d’agents des différents services du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme ont participé jeudi à une journée de sensibilisation et d’information sur la stratégie nationale du contrôle interne. L’activité s’est déroulée dans la salle Fodé Kouyaté du Centre international des conférences de Bamako (CICB).
La journée a été organisée par l’Inspection du ministère avec l’appui du Contrôle général des services publics. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, qui a rappelé que tous les agents de l’Etat étaient astreints à l’obligation de résultat.
Le gouvernement intègre cette exigence comme un outil de gestion qui doit être inscrit dans des actes au service de la nation. Cependant, l’exigence de résultats implique certes beaucoup de professionnalisme mais aussi des moyens de mesure et de contrôle idoines de chaque acquis.
Le contrôle interne peut être considéré comme l’ensemble des dispositifs mis en œuvre par les responsables d’une structure à tous les niveaux pour maîtriser le fonctionnement des activités. Mais le contrôle interne ne doit pas être du seul ressort du premier responsable. C’est pourquoi, l’initiative de cette journée d’information et de sensibilisation sur la stratégie nationale du contrôle interne est la bienvenue. Il s’agit, a poursuivi le ministre, d’une opportunité que le département compte saisir pour démêler l’imbroglio possible sur le concept même de contrôle interne.
Le ministre a évoqué les nombreux défis relatifs au contrôle interne auxquels font face la plupart de nos administrations publiques, dont le premier réside dans la confusion autour des termes : « contrôle interne », « audit interne » et « contrôle » tout court.
L’espoir de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo est que la journée permette aux cadres de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, de comprendre la notion de contrôle interne et son importance au sein d’une entité, d’en maîtriser les opérations et les risques liés, et de se familiariser avec les guides d’élaboration des manuels de procédures administratives, comptables et financières.
Le ministre a insisté sur la nécessité de minimiser les risques de mauvaise gestion en renforçant la bonne gouvernance. Dans cette perspective, le contrôle interne aide à rétablir la confiance des citoyens envers les administrations de l’Etat et des collectivités territoriales. C’est pourquoi, l’efficacité du contrôle interne figure en priorité dans la déclaration de politique générale du gouvernement, a souligné le ministre.
L’inspecteur général du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Modibo Cissé, a promis que cette structure, récemment mise en place, se montrera de plus en plus active au sein du département.
Y. DOUMBIA
source : L’Essor