La star ivoirienne est sortie vendredi de sa grotte pour nous livrer son tout nouveau hit, un véritable hymne à l’hospitalité des Nigériens qui se battent pour se frayer un chemin que d’aucuns leur dénient ce droit.
C’est un engagement que l’on n’attendait pas… vendredi dernier Aïcha Koné, 66ans, est sortie de son silence pour nous livrer son tout nouveau hit, ‘’Touche pas à mon Niger’’ une chanson aux sonorités africaines pour défendre le droit des Nigériens à disposer de ses ressources naturelles, de choisir son orientation politique. ‘’Touche pas à mon uranium. Touche pas à mon pétrole. Touche pas à mon or. Touche pas à mon goudron. J’ai aussi le droit de décider ce qui est bon pour moi’’, clame Aïcha Koné.
Une affirmation de choix à l’heure où la menace d’intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) persiste après l’adoption de lourdes sanctions économiques et financières contre un pays classé parmi les plus pauvres du monde. Un ultimatum, expiré depuis des semaines, était fixé aux nouvelles autorités pour la libération du président déchu et son retour aux affaires.
Une crise nigérienne est survenue après le coup d’Etat du 26 juillet dernier qui a placé au pouvoir le Général Abdourahmane Tiani qui a accusé l’ancien régime de Mohamed Bazoum de mauvaise gouvernance économique, sociale et sécuritaire.
Très inspirant, son single est aussi un vrai régal pour nos oreilles. Le genre de chansons qu’on écoute en boucle et qui donne envie de se déhancher à n’importe quelle heure de la journée… Les fans, eux, sont conquis, à en juger par le nombre de vues. Preuve (s’il en fallait encore une) qu’Aïcha Koné, chanteuse ivoirienne et femme engagée, reste une des stars les plus populaires de sa génération.
Admiration pour Assimi
La star a précédemment magnifié le président malien dans ‘’Dignes fils d’Afrique’’, sans trop se soucier des critiques acerbes voire des injures de ses compatriotes ivoiriens qui voyaient d’un mauvais œil cette sympathie au moment où le Mali avait fait prisonnier des mercenaires pompeusement appelés des soldats ivoiriens. L’auteure de Baya s’est défendue en signifiant : ‘’Je viens de faire une chanson que j’ai adressée à Assimi Goïta, le président actuel du Mali. Je ne veux pas que certains l’interprètent autrement. J’ai de l’admiration pour Assimi Goïta parce que c’est un panafricaniste, et il a osé. Moi, j’admire les gens comme ça qui disent tout haut ce que certains pensent tout bas. Il se bat pour son autonomie. Je pense que ça concerne tout bon Africain qui devrait comprendre le sens du combat du Mali… ‘’
Fanfan
L’Informateur