La plateforme politique, Espérance Nouvelle « Jigiya Kura » n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour condamner le nouveau « coup de force » au Mali.
A travers son président, l’ancien ministre Housseini Amion Guindo, non moins président de la Convergence Démocratique pour le Mali (CODEM), l’alliance Espérance Nouvelle « Jigiya Kura » a donné la position catégorique de ce regroupement de partis politiques, associations et ONG.
Dans ce message, Housseini Amion Guindo a indiqué : « c’est avec consternation et stupéfaction que l’alliance, Esperance Nouvelle Jigiya Kura a appris l’arrestation et la séquestration du président de la transition et du premier ministre, depuis hier lundi 24 Mai 2021, suite à la mise en place du gouvernement. La conférence des présidents de l’alliance, Espérance Nouvelle Jigiya Koura, réunis en réunion extraordinaire, ce jour, mardi 25 Mai 2021, après analyse de la situation et se fondant sur la constitution du 25 février 1992 et la charte de la transition du 1er octobre 2020, condamne avec fermeté, l’arrestation illégale et la détention arbitraire des personnalités civiles et militaires. L’alliance Espérance Nouvelle Jigiya Kura exige leur libération et leur remise dans leur fonction immédiatement et sans condition ».
Aussi, l’alliance Espérance Nouvelle Jigiya Kura a tenu à préciser qu’elle « ne s’associera à aucune compromission sur le dos du peuple et au détriment du délai de 18 mois imparti à la transition » a indiqué Housseini Amion Guindo.
C’est pourquoi, il a invité les militaires à rejoindre les casernes afin de s’occuper de la défense du territoire et de la protection des personnes et de leurs biens.
L’alliance Espérance Nouvelle Jigiya Kura dit se réserver le droit d’entreprendre toutes les actions légales en vue de « sauver la patrie en danger ».
Par ailleurs, l’ancien ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement dural a invité : la communauté nationale et internationale à s’impliquer pour un dénouement heureux de cette crise ; l’ensemble des forces vives de la nation, notamment les partis politiques, la société civile, les syndicats et les leaders religieux à se mobiliser afin de s’opposer à « cette mésaventure ».
Issa Djiguiba