Après le renversement du régime IBK, entraînant par la même occasion un ralentissement des activités, principalement au sein des administrations, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) a appelé au calme et à la reprise du travail. Malgré cet appel, les syndicats de l’Éducation demeurent campés sur leur position.
Suite au retard tardif et la tentative de modification du procès-verbal de conciliation du statut personnel des enseignants et la mauvaise foi des autorités maliennes sur l’application de l’article, les syndicats d’enseignants ont fermé toutes les structures éducatives. Ainsi, le Ministère de l’Économie et des Finances au cours d’une réunion a rassuré les braves enseignants sur l’application de leur statut dans un bref délai avant le coup d’État militaire afin de permettre à la majorité des élèves de regagner les classes. Une situation qui rassurait les enseignants et l’ensemble des maliens jusqu’au 17 août dernier.
Lorsque le Comité National pour le Salut du Peuple a décidé de prendre leur responsabilité, en renversant le régime en place. Toute chose, qui avait semé la psychose au sein des administrations publiques comme privés. Mais, suite aux appels au calme et à la reprise les acteurs du Coup d’état, Tous les travailleurs de notre pays ont repris le travail ce jeudi, excepté ceux du secteur de l’éducation nationale. Malgré cet appel, selon les enseignants, leur corporation a décidé de rester sur sa position car, indiqueront-ils,
« rien n’est plus rassurant dans l’application de l’article, fruit d’un long combat. »
C’est pourquoi diront les syndicalistes, qu’ils préfèrent maintenir leur mot d’ordre en attendant une solution définitive à leur revendication. Aussi, (…)
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON