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Crise malienne : Les nouvelles mesures de la CEDEAO

Bamako, 28 août (AMAP) Le deuxième Sommet extraordinaire virtuel consacré à la situation politique au Mali, après le coup d’Etat du 18 août 2020, a demandé, vendredi, au Comité national pour le salut du people (CNSP) d’engager une transition civile “immédiatement”, en consultation avec la Cour constitutionnelle, les Partis politiques et les Organisations de Société civile et tous les autres acteurs engagés.

Dans son allocution de clôture du sommet, le chef de l’Etat du Niger, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Issoufou Mahamadou, a ajouté que “cette transition civile doit prendre en compte” la nomination d’un président de transition qui sera une “personnalité, civile, reconnue pour ses qualités professionnelles et sa probité intellectuelle et morale”.

Outre ce président transitoire qui “ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle”, la CEDEAO demande la nomination d’un Premier ministre civil, Chef de Gouvernement, également reconnu “pour ses qualités professionnelles et sa probité intellectuelle et morale”. Ce dernier, ” chargé de conduire le gouvernement sous la responsabilité du Président de la transition” ne sera pas non plus, candidat à la prochaine élection présidentielle.

La mise en place rapide d’un gouvernement “pour faire face aux différents défis du Mali et, en particulier, préparer les élections législatives et présidentielles dans un délai de 12 mois” et l’exclusion de toute “structure militaire (…) au-dessus du Président de la transition”, sont aussi des demandes de l’organisation sous régionale.

La CEDEAO a décide que les sanctions énoncées prises les Chefs d’Etat et de Gouvernement, le 20 août 2020, lors de leur premier sommet virtuel, “seront levées progressivement” en fonction de la mise en œuvre des décisions de ce vendredi.

L’organisation sous régionale appelle à la finalisation urgente d’un accord sur la transition politique entre la CEDEAO et le Mali et invite l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) à endosser ce futur accord.

Elle décide de la mise en place d’un Comité de suivi comprenant le médiateur (l’ex-président nigérian, Goodluck Jonathan), le président du Conseil des ministres et le président de la Commission de la CEDEAO, et incluant les représentants de l’UA et de l’ONU à Bamako.

Auparavant, les chefs d‘Etat de la sous région ont “pris acte” de la démission de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita, de sa libération ainsi que celle d’autres officiels détenus, comme indiqué par le Médiateur qui a été chargé d’informer les dirigeants ouest-africains ;

Le 7 septembre 2020 se tiendra à Niamey, le 57ème sommet ordinaire de l’Organisation. Ce sommet devra faire “le point de l’évolution de la situation au Mali et de prendre d’autres mesures, le cas échéant”.

C’est après avoir pris connaissance du rapport duDr Goodluck Jonathan, médiateur chargé de la mission de rencontrer les responsables militaires maliens, que la CEDEAO a arrêté ces mesures, destinées, selon elle, à “mettre en œuvre les solutions les meilleures pour la stabilité institutionnelle du Mali” et en vue d’un retour “dans les plus brefs délais à une situation institutionnelle normale’ dans ce pays au Mali.

MD (AMAP)

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