Il y a six mois, l’armée française lançait l’opération Barkhane pour traquer les islamistes en Mauritanie, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Mali. Aujourd’hui, au nord du Mali, dans un village, les habitants sont inquiets. Début janvier, 30 tirs de roquettes ont visé un camp militaire tout proche : “les roquettes, ça tombe dans les villages, c’est pour cela que les gens ont peur”, confie un habitant. Signe d’une menace persistante, des unités d’élite françaises ont pris leur quartier dans le camp.
Un soutien à l’ONU et aux Maliens
Elles viennent épauler les forces de l’ONU et les Maliens. Dans cette région du nord réclamant son autonomie, l’armée malienne n’est pas la bienvenue. Le commandant admet que sa présence est symbolique, ses hommes se bornent à protéger le site. “C’est bien frustrant, mais bon on ne peut que s’abriter et puis voilà et prendre des nouvelles avec les autres partenaires”, explique-t-il.
Dans ce contexte politique délicat, au poste de commande de l’opération Barkhane, l’accompagnement se base sur la lutte contre le terrorisme.
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Source: Francetv info